mercredi 4 juillet 2012

Plus jamais sans ma liseuse

C'était l'une des premières choses que je voulais faire en Europe, Madagascar étant assez dépourvu dans ce domaine: m'acheter une liseuse. Mon choix, pour des raisons trop longues à expliquer - et dont j'ai d'ailleurs oublié certaines -, s'était porté sur le (la?) Sony PRS-T1, avec une "couverture" protectrice, indispensable me semble-t-il pour les déplacements, et l'ajout de 16 Go de mémoire aux 2 Go d'origine. C'était clair, je savais ce que je voulais, et j'étais prêt à courir tout Paris dès les deux premiers jours que j'y passais (les lundi 14 et mardi 15 mai) pour emplir mon cabas. L'emploi du temps en a décidé autrement et j'ai dû attendre d'avoir un peu de temps à Bruxelles le vendredi 18. Le lendemain, je lisais...

Bien sûr, j'ai dû d'abord transférer les fichiers des livres qui étaient à mon programme. Facile, même sans ouvrir le guide de l'utilisateur. Les premières interrogations sont alors survenues: qu'est-ce que je vais faire d'une liste d'ouvrages désignés ainsi?
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Etc.
Ne reculant devant rien, j'avais copié environ trois cents fichiers dans la mémoire de la liseuse, et je ne m'y retrouvais pas... Impossible par ailleurs, ou alors j'ai mal cherché dans le manuel, de renommer les fichiers pour leur donner une apparence plus compréhensible.
Il a fallu tâtonner et parfois pratiquer des fouilles afin d'ouvrir l'ouvrage que je voulais lire, avant de me rendre compte que le problème se situait en amont de la liseuse. La plupart des livres qui m'arrivent, directement des maisons d'édition, ne sont pas destinés à l'usage que j'en fais - ils circulent dans la maison pour les corrections, ils transitent vers l'imprimeur...
Avec les 112 romans de la rentrée qui me sont parvenus jusqu'à ce matin au format PDF (contre une vingtaine seulement sur papier), j'ai donc passé du temps à préparer le terrain. Recadrer les pages, bien sûr - mais, cela, je le faisais déjà -, et, surtout, entrer dans les propriétés de chaque fichier pour définir le titre (où j'ajoute le nom de l'éditeur et la date de parution) et l'auteur.
Entretemps, j'avais appris à maîtriser en deux temps, quatre mouvements (trois, c'eût été trop beau), le changement d'orientation et la mise en pages en colonnes (car certains PDF se présentent sur des doubles pages). Bref, non seulement je lis maintenant confortablement mais aussi je retrouve tout de suite les livres que j'ai envie d'ouvrir.
Évidemment, le PDF ne vaut pas l'ePUB - ce format étant vraiment le mieux adapté à ma liseuse, puisqu'il est, par nature, adaptable. Et je pourrais passer encore du temps à traiter chaque fichier pour changer de format. Mais ce serait autant d'heures volées à la lecture, et le compromis auquel je suis arrivé me suffit amplement. Pour l'instant, du moins - rien ne prouve que je ne vais pas changer d'avis un de ces jours.
En tout cas, depuis un mois et demi, j'ai lu quelques dizaines de livres (des gros, des petits, des PDF, des ePub) sur cet engin. Et je me demande comment j'ai fait pour m'en passer si longtemps.

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