jeudi 1 novembre 2018

Prix Renaudot, dernière ligne droite

Tardivement, hier soir, le jury du Renaudot a rendu son avant-dernière copie, celle qui précède la proclamation mercredi prochain (à une heure plus raisonnable puisque l'annonce se fera dans la foulée de celle du Goncourt).
Les romans d'Anton Beraber, Adeline Dieudonné, Stéphane Hoffmann et Vanessa Schneider, deux premiers romans, deux femmes (et Stéphane Hoffmann, ni primo-romancier ni femme) ont disparu. Les favoris logiques risquent d'être choisis par d'autres jurys avant la décision du Renaudot: Philippe Lançon par le Femina, lundi, et David Diop, mais c'est moins sûr pour celui-ci, par le Goncourt. Aucun premier roman ne sera en tout cas couronné, sauf surprise (et des surprises, il y en a parfois dans ce jury), par le Renaudot du roman français. Voici la dernière sélection:
  • David Diop. Frère d'âme (Seuil)
  • Philippe Lançon. Le lambeau (Gallimard)
  • Gilles Martin-Chauffier. L'ère des suspects (Grasset)
  • Diane Mazloum. L'âge d'or (Lattès)
  • Pierre Notte. Quitter le rang des assassins (Gallimard)

Pour le Renaudot de l'essai, attribué en même temps, j'aimerais beaucoup, à titre personnel, qu'Olivia de Lamberterie l'emporte - mais ce que je dis n'a guère de sens puisque je n'ai pas lu les deux autres ouvrages sélectionnés, où ne se trouvent plus les livres de Michelle Perrot, Joann Sfar et Marc Weitzmann. Ceux qui restent:
  • Robert Colonna d'Istria. Une famille corse (Plon)
  • Olivia de Lamberterie. Avec toutes mes sympathies (Stock)
  • Nathalie Piégay. Une femme invisible (Le Rocher)

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