Du côté de Teilhard de Chardin qui a lancé l’idée,
mais sans trop y insister, Don DeLillo cherche le Point Oméga dans la convergence entre deux scènes au ralenti. Celle
du film Psychose à la projection
étalée sur vingt-quatre heures. Et celle du face à face entre un cinéaste et un
chercheur retraité spécialiste du concept de la guerre, ou de la guerre comme
concept. Un musée et un désert. Une solitude et un dialogue qui tourne souvent
à vide. Le roman, bref, résonne comme un conte dont le lecteur doit chercher
lui-même le sens. Mais peut-être n’y en a-t-il pas davantage que dans un haïku
qui « ne signifie rien au-delà de ce
qu’il est. » Alors, on se contente de voir défiler les images, les
mots, les gestes, et d’apprendre la patience, dans une attitude contemplative
qui est une leçon d’attention et d’abandon à la perception du monde autour de
soi.
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*Tendres regards, doux sourires, mains qui se cherchent. Les pensées
s’accordent, les voix se répondent musicalement. Échanges sincères,
profonds, espièg...
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