vendredi 9 novembre 2012

Cinq écrivains belges pour le prix Rossel 2012


Ce n'est pas parce qu'on est loin qu'on ne s'intéresse pas à l'actualité littéraire de Belgique. Le 5 décembre sera remis le prix Rossel, parfois surnommé le Goncourt belge. Organisé par Le Soir, le journal auquel je collabore depuis bientôt trente ans, il est considéré, à juste titre, comme un des moments importants de l'année culturelle. Le jury, constitué de six écrivains qui en ont été lauréats, de deux libraires et d'un journaliste, s'est réuni mardi soir pour choisir, parmi les 70 ouvrages environ qui leur avaient été proposés, les cinq finalistes qui feront l'objet de la dernière délibération.
Aujourd'hui matin, donc, l'information est officielle puisqu'elle est donnée dans les pages "livres" du Soir, complétée par d'autres articles sur le prix, les jurés et le livre en Belgique. Dans mon coin, j'avais passé la journée de mercredi à récupérer auprès des éditeurs les trois textes que je n'avais pas sous la main et à lire les quatre que je ne connaissais pas encore (oui, je n'avais lu jusque-là qu'un des cinq ouvrages sélectionnés, et une douzaine parmi l'ensemble de ceux qui étaient en compétition). Hier matin, il s'agissait d'écrire les présentations de chaque écrivain et de son livre pour réaliser la page dont je vous propose une miniature ci-dessus. Mission accomplie, donc (bien ou mal, les lecteurs jugeront).
Curieusement, la majorité de ces livres sont des récits plutôt que des fictions: trois contre deux. Ce qui n'enlève rien aux qualités littéraires dont tous sont pourvus, dans des registres différents. La construction diabolique de Paul Colize (Back up), l'auto-analyse sauvage de Patrick Declerck (Démons me turlupinant), la mémoire familiale de Yun Sun Limet (Joseph), l'âpre poésie de Jacques Richard (Petit traître) et l'exploration historico-politique de Giuseppe Santoliquido (L'audition du docteur Gasparri).
M'en tenant à un prudent devoir de réserve - bien que ne participant pas au vote, je suis quand même très proche du milieu où les choses vont se décider -, je ne vais pas donner mon avis et dire vers qui se porterait mon choix entre ces cinq-là.
En revanche, vos avis sont attendus, sous forme de critiques de 2.000 signes maximum que vous pouvez envoyer à livresdusoir@lesoir.be. Les meilleures seront publiées sur le site et dans le journal. Je les lirai avec attention, puisque j'ai lu tous les livres - tous ceux-là, au moins. (Et la chair n'est pas triste pour autant.)

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