Dans quelques jours – trois semaines exactement – Amélie Nothomb publiera son vingtième roman. En autant de rentrées littéraires. Une sorte d’exploit, doublé d’un succès constant. Soit des millions d’exemplaires achetés, lus, souvent commentés avec ferveur. Le prouve la parution, en même temps que celle de Tuer le père, d’un roman d’Annick Stevenson, Génération Nothomb. L’œuvre d’Amélie Nothomb y est synonyme de rédemption pour Sami, le personnage principal. La gentillesse, la disponibilité de l’écrivaine, le temps qu’elle passe à répondre aux lettres de ses lecteurs, tout sert à justifier l’admiration. Et jusqu’aux célèbres chapeaux.
Comme tout le monde, j’ai été frappé par les chapeaux. Mais je suis peu sensible à cette esthétique. Comme beaucoup, je lis les romans d’Amélie Nothomb depuis 1992 – à peu près tous, seul l’un d’entre eux m’a peut-être échappé, et j’ai écrit des articles sur treize des dix-neuf parus à ce jour. Mais j’ai le sentiment d’avoir été, depuis le début, plus sévère que la majorité des commentateurs.
Pourquoi? Parce que je suis trop souvent déçu. Probablement aussi parce qu’à la déception s’ajoute l’incompréhension face au cortège d’éloges qui accompagne chaque publication.
Le doute m’accable parfois: après tout, il est possible que je me trompe et que l’œuvre d’Amélie Nothomb possède des qualités que je n’y ai jamais trouvées (à quelques exceptions près, j’y reviendrai). Même s’il m’est arrivé de lire deux fois certains de ses livres – la première lors de la publication originale, la seconde dans l’édition de poche –, je m’y recolle donc, entreprenant la tâche (pas insurmontable) de relire, en attendant Tuer le père, les dix-neuf premiers romans d’Amélie Nothomb.
Si tout se passe bien, si je ne m’énerve pas trop, si d’autres travaux ne m’appellent pas d’urgence, je devrais avoir mené à bien cette traversée au moment où sortira le vingtième roman de l’auteur belge. On verra bien quelles conclusions j’en tirerai, à la fin d’un «Journal d’un lecteur» entièrement dédié à ces ouvrages.
Comme tout le monde, j’ai été frappé par les chapeaux. Mais je suis peu sensible à cette esthétique. Comme beaucoup, je lis les romans d’Amélie Nothomb depuis 1992 – à peu près tous, seul l’un d’entre eux m’a peut-être échappé, et j’ai écrit des articles sur treize des dix-neuf parus à ce jour. Mais j’ai le sentiment d’avoir été, depuis le début, plus sévère que la majorité des commentateurs.
Pourquoi? Parce que je suis trop souvent déçu. Probablement aussi parce qu’à la déception s’ajoute l’incompréhension face au cortège d’éloges qui accompagne chaque publication.
Le doute m’accable parfois: après tout, il est possible que je me trompe et que l’œuvre d’Amélie Nothomb possède des qualités que je n’y ai jamais trouvées (à quelques exceptions près, j’y reviendrai). Même s’il m’est arrivé de lire deux fois certains de ses livres – la première lors de la publication originale, la seconde dans l’édition de poche –, je m’y recolle donc, entreprenant la tâche (pas insurmontable) de relire, en attendant Tuer le père, les dix-neuf premiers romans d’Amélie Nothomb.
Si tout se passe bien, si je ne m’énerve pas trop, si d’autres travaux ne m’appellent pas d’urgence, je devrais avoir mené à bien cette traversée au moment où sortira le vingtième roman de l’auteur belge. On verra bien quelles conclusions j’en tirerai, à la fin d’un «Journal d’un lecteur» entièrement dédié à ces ouvrages.
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