Pierre Assouline a d'abord été pour moi un journaliste, et en particulier le rédacteur en chef de Lire, excellent mensuel, concurrent direct du non moins excellent Magazine littéraire, auquel j'ai régulièrement collaboré pendant une bonne dizaine d'années, à la fin du siècle dernier, comme on dit... Cela n'avait pas empêché Assouline de me demander un jour un grand article pour Lire. Belle preuve d'élégance!
Je l'ai de mieux en mieux connu, ensuite, comme biographe. Je me souviens de la frénésie avec laquelle, en compagnie d'un autre journaliste du Soir, nous avions photocopié les épreuves de son Simenon, afin de nous lancer en même temps dans la lecture attentive et critique de ce livre magistral - il n'y avait (presque) que du bien à en dire.
Puis il est devenu l'homme orchestre d'un blog de référence, La république des livres, dont je ne rate jamais rien. Dernier et savoureux billet en date, Il paraît qu'il faut parler de Maurice Druon. Texte paradoxal puisqu'il conclut qu'il ne fallait pas lui rendre hommage. (J'ai été plus radical: je pensais la même chose, et je n'en ai donc pas parlé.)
Homme orchestre, parce que les commentaires abondent sur ce blog (215 déjà, par exemple, à propos de Maurice Druon). Passou, comme l'appellent souvent les "intervenautes", en a tiré un livre, Brèves de blog.
Mais c'est le romancier qui est aujourd'hui à l'honneur pour Les invités. Un dîner mis en scène par la maîtresse de maison comme si c'était un spectacle dont les invités seraient les acteurs. Une multitude de conversations. Un équilibre savamment dosé entre les personnages.
Et un gros "couac": ils sont treize à table. D'où l'idée, apparemment saugrenue, de mettre un couvert de plus pour Sonia, la domestique. Pas si saugrenue que cela: elle devient l'élément cristallisateur des caractères.
Une sacrée soirée et une belle comédie humaine...
Je l'ai de mieux en mieux connu, ensuite, comme biographe. Je me souviens de la frénésie avec laquelle, en compagnie d'un autre journaliste du Soir, nous avions photocopié les épreuves de son Simenon, afin de nous lancer en même temps dans la lecture attentive et critique de ce livre magistral - il n'y avait (presque) que du bien à en dire.
Puis il est devenu l'homme orchestre d'un blog de référence, La république des livres, dont je ne rate jamais rien. Dernier et savoureux billet en date, Il paraît qu'il faut parler de Maurice Druon. Texte paradoxal puisqu'il conclut qu'il ne fallait pas lui rendre hommage. (J'ai été plus radical: je pensais la même chose, et je n'en ai donc pas parlé.)
Homme orchestre, parce que les commentaires abondent sur ce blog (215 déjà, par exemple, à propos de Maurice Druon). Passou, comme l'appellent souvent les "intervenautes", en a tiré un livre, Brèves de blog.
Mais c'est le romancier qui est aujourd'hui à l'honneur pour Les invités. Un dîner mis en scène par la maîtresse de maison comme si c'était un spectacle dont les invités seraient les acteurs. Une multitude de conversations. Un équilibre savamment dosé entre les personnages.
Et un gros "couac": ils sont treize à table. D'où l'idée, apparemment saugrenue, de mettre un couvert de plus pour Sonia, la domestique. Pas si saugrenue que cela: elle devient l'élément cristallisateur des caractères.
Une sacrée soirée et une belle comédie humaine...
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