On me dit que c'est Noël. Ah! bon? Voilà qui vaut bien un petit quelque chose de spécial...
Je vais donc profiter des échanges que j'ai eus, la semaine dernière, avec quelques acteurs de la littérature sur Internet - je leur posais des questions pour des articles parus vendredi dans Le Soir, et je n'ai pu utiliser qu'une toute partie de leurs réponses.
Le premier à réagir a été Pierre Assouline, à lui donc d'ouvrir le bal.
- Quand vous avez ouvert le blog "La république des livres" il y a un
peu plus de sept ans, vous attendiez-vous à ce que cela dure?
- Il y a sept ans, je n'avais aucune idée de l'aventure dans laquelle je
m'embarquais ni pour combien de temps. Je n'avais qu'une conviction
basée sur une intuition : là est le présent et l'avenir du journalisme.
- Qu'appréciez-vous le plus dans l'exercice? Une totale liberté? Les
réactions des lecteurs? La souplesse de l'instrument? Autre chose?
- J'apprécie la rapidité de l'instrument, son indépendance, la capacité de
tout maîtriser du début à la fin et les réactions immédiates des
lecteurs. Lorsque je voyage au bout du monde pour parler de mes livres,
je rencontre des gens qui me parlent de l'article que j'ai posté le
matin même...
- Le nombre de commentaires que vous suscitez n'a-t-il pas quelque chose
d'effrayant?
- Effrayant en effet. Environ 400 par jour. Mais suivez la décision
historique que j'ai prise ce matin même [note: le dimanche 18 décembre] et l'enthousiasme de la majorité
des commentateurs...
- Choisissez-vous vos sujets de la même manière que si vous aviez, par
exemple, une chronique dans un journal?
- Oui, probablement. Je me laisse guider par l'actualité, l'air du temps, mon bon plaisir, ma curiosité et... l'actualité. Mais quand je prépare ma chronique pour Le Monde des livres ou L'Histoire, j'en parle d'abord avec la Rédaction, alors que sur le blog, je n'en parle qu'à moi-même et je suis souvent d'accord...
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