Linwood Barclay, Crains le pire
Syd, dix-sept ans, a
disparu. Tim, son père tremble, évidemment. Il vit aussi avec le remords de lui
avoir fait une remarque désagréable lors de leur dernier petit déjeuner. Lancé
sur des pistes qui se révèlent fausses, Tim découvre un gros paquet de
mensonges qui ne sentent pas bon et qu’il a lui-même contribué à installer dans
leur vie. Peut-être coupable pour la police (mais de quoi ?), Tim se perd
dans le mystère. Plus agréable pour nous que pour lui.
Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois etd’éléphants
Michel-Ange à Istanbul,
ou plutôt à Constantinople comme on le disait alors, pour réaliser un projet de
pont dessiné par Léonard de Vinci. C’est la merveilleuse anecdote à partir de
laquelle Mathias Enard tisse une toile romanesque à la hauteur de son sujet. Il
y a la politique, le rêve, l’art, et surtout la difficile ou impossible
rencontre entre des cultures si différentes. Mais de ce choc en apparence
incongru naissent des images proches de la perfection. Prix Goncourt des
Lycéens 2010.
Francisco Gonzalez
Ledesma, La dame de Cachemire
Une chaise roulante
abandonnée, le cadavre d’un homme égorgé. Pour commencer. Les ruelles de
Barcelone regorgent de mystères que l’inspecteur Méndez, au fond, se passerait
bien de connaître. Mais c’est plus fort que lui : au mépris de sa
hiérarchie et en suivant des pulsions pas toujours très nettes, il fouine,
fouille et trouve. Le romancier espagnol est un maître de la dérive et des
vérités à demi énoncées rapidement submergées par d’autres préoccupations.
Kenneth Cook, L’ivresse du kangourou
La nouvelle qui donne son titre au recueil est savoureuse. Le kangourou alcoolique qui y sévit mérite une place au panthéon animal de la littérature. Il n’est pas le seul : les lézards à collerette, un énorme chien et un chat encore plus impressionnant, une autruche et d’autres animaux du bush australien occupent le terrain mieux que le narrateur. Qui, lorsqu’il s’occupe des hommes seulement, n’est pas moins drôle dans sa manière de raconter les choses.
La nouvelle qui donne son titre au recueil est savoureuse. Le kangourou alcoolique qui y sévit mérite une place au panthéon animal de la littérature. Il n’est pas le seul : les lézards à collerette, un énorme chien et un chat encore plus impressionnant, une autruche et d’autres animaux du bush australien occupent le terrain mieux que le narrateur. Qui, lorsqu’il s’occupe des hommes seulement, n’est pas moins drôle dans sa manière de raconter les choses.
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