dimanche 27 juillet 2014

Vers la rentrée (4) avec Olivia Rosenthal

S'agit-il d'un livre à moitié réussi, à moitié raté, ou suis-je passé à côté? Il faudra probablement que je le relise pour vérifier mais le nouveau roman d'Olivia Rosenthal, Mécanismes de survie en milieu hostile, m'a laissé froid. Dommage, j'avais plutôt aimé On n'est pas là pour disparaître (2007), Que font les rennes après Noël? (2011) et Ils ne sont pour rien dans mes larmes (2012)...

Mécanismes de survie en milieu hostile, selon l'éditeur

Récit d'apprentissage, thriller métaphysique ou manuel d'exorcisme, ce livre raconte comment esquiver les coups et si possible comment les rendre.

Du même auteur, Olivia Rosenthal

AUX ÉDITIONS VERTICALES
Dans le temps, 1999
Mes petites communautés, 1999
Puisque nous sommes vivants, 2000
L’Homme de mes rêves, 2002
Les Sept voies de la désobéissance, coll. «Minimales», 2004
Les Fantaisies spéculatives de J.H. le sémite, 2005
On n’est pas là pour disparaître, 2007; prix Wepler-Fondation la Poste 2007; «Folio», 2009
Que font les rennes après Noël? 2010; prix Alexandre-Vialatte et prix du Livre Inter 2011; «Folio», 2012
Ils ne sont pour rien dans mes larmes, coll. «Minimales», 2012

CHEZ D’AUTRES ÉDITEURS
Les Félins m’aiment bien, Actes Sud-Papiers, 2004
Les Lois de l’hospitalité, Inventaire/Invention, 2008
Viande froide, Éditions CentQuatre/Nouvelles Éditions Lignes, 2008
«Maison d’arrêt Paris - La Santé, 42, rue de la Santé, 75014 Paris», dans L’Impossible photographie: prisons parisiennes, 1851-2010, Éditions Paris Musées, 2010

Les premières lignes

Les faits ne se contentent pas d’arriver, ils reviennent. Qu’on les accepte ou non, ils sont plus insistants et plus entêtés que les stratagèmes qu’on invente pour les éviter. Écrire fait partie de ces stratagèmes. On croit contrôler, répartir, organiser et tenir le réel sous sa coupe et la plupart du temps on se laisse déborder. On avance aveuglément vers le dénouement pour découvrir in extremis qu’en fictionnant le monde on a seulement essayé de retrouver ce qui avait eu lieu et qu’on avait oublié.

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