Avec le savoir-faire de l'auteur de polars qu'il est aussi (son inspecteur Wallander est célèbre auprès des amateurs du genre), l'écrivain suédois Henning Mankell met sa plume talentueuse au service de ses colères. Celles-ci sont souvent ancrées sur le continent africain, où se passe d'ailleurs une partie de sa vie.
Pourtant, le récit semble d'abord n'avoir aucun rapport avec l'Afrique et concerner uniquement une famille suédoise. La mère, Louise, est archéologue et rentre d'un chantier de fouilles en Grèce pour retrouver son fils Henrik mort paisiblement. Mais ce calme ne trompe pas l'instinct maternel: malgré tous les signes cliniques d'un suicide, elle est certaine que Henrik a été assassiné.
Par qui et pourquoi?
Répondre à ces questions va la conduire à découvrir qu'elle ne savait, au fond, pas grand-chose de Henrik. Celui-ci voyageait beaucoup, louait à Barcelone un appartement dont il n'avait jamais parlé, recevait de grosses sommes d'argent et s'intéressait à d'étranges secrets dont il est dangereux de s'approcher. Son fils était un mystère pour elle.
Parmi ces secrets, symbole de tous les autres, Le cerveau de Kennedy. Et sa disparition. Si une partie du corps du président assassiné a pu se volatiliser sans laisser de trace, bien des choses peuvent être cachées aux yeux des hommes, et jusqu'aux actions les plus terribles.
C'est au Mozambique que mène la piste suivie par Henrik, piste que remontera Louise au mépris de tous les avertissements voilés ou plus clairs qu'elle reçoit. Dans ce pays, et ailleurs dans le monde, une sorte de saint laïc auréolé de toutes les qualités mène une croisade en faveur des malades du sida. En apparence. Car la réalité est toute différente...
Je vous laisse la découvrir, car lever le voile sur le moteur principal du récit conduirait à gâcher une grande partie du plaisir.
Lecteur de ce roman, j'ai été comme Claire - mais dans une situation plus confortable. Je n'ai pas pu lâcher la piste une fois que j'avais commencé à la suivre. Et même après, je continue d'y penser, puisque la fin du livre n'est pas tout à fait la fin de l'histoire.
Une belle réussite qui permet d'alerter sur un sujet grave, comme John Le Carré l'avait fait déjà, à sa manière, dans La constance du jardinier.
Pourtant, le récit semble d'abord n'avoir aucun rapport avec l'Afrique et concerner uniquement une famille suédoise. La mère, Louise, est archéologue et rentre d'un chantier de fouilles en Grèce pour retrouver son fils Henrik mort paisiblement. Mais ce calme ne trompe pas l'instinct maternel: malgré tous les signes cliniques d'un suicide, elle est certaine que Henrik a été assassiné.
Par qui et pourquoi?
Répondre à ces questions va la conduire à découvrir qu'elle ne savait, au fond, pas grand-chose de Henrik. Celui-ci voyageait beaucoup, louait à Barcelone un appartement dont il n'avait jamais parlé, recevait de grosses sommes d'argent et s'intéressait à d'étranges secrets dont il est dangereux de s'approcher. Son fils était un mystère pour elle.
Parmi ces secrets, symbole de tous les autres, Le cerveau de Kennedy. Et sa disparition. Si une partie du corps du président assassiné a pu se volatiliser sans laisser de trace, bien des choses peuvent être cachées aux yeux des hommes, et jusqu'aux actions les plus terribles.
C'est au Mozambique que mène la piste suivie par Henrik, piste que remontera Louise au mépris de tous les avertissements voilés ou plus clairs qu'elle reçoit. Dans ce pays, et ailleurs dans le monde, une sorte de saint laïc auréolé de toutes les qualités mène une croisade en faveur des malades du sida. En apparence. Car la réalité est toute différente...
Je vous laisse la découvrir, car lever le voile sur le moteur principal du récit conduirait à gâcher une grande partie du plaisir.
Lecteur de ce roman, j'ai été comme Claire - mais dans une situation plus confortable. Je n'ai pas pu lâcher la piste une fois que j'avais commencé à la suivre. Et même après, je continue d'y penser, puisque la fin du livre n'est pas tout à fait la fin de l'histoire.
Une belle réussite qui permet d'alerter sur un sujet grave, comme John Le Carré l'avait fait déjà, à sa manière, dans La constance du jardinier.
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