Les éditeurs fourbissent-ils déjà leurs armes pour les vacances? Ou est-ce une pure coïncidence? Depuis quelque temps, je lis des gros livres. Certains très gros. Ce n'est pas une qualité en soi. Mais, quand il s'agit de romans qu'il est impossible de lâcher une fois qu'on y est entré, c'est plutôt bon signe. C'est le cas de ceux-ci.
Pour ne pas vous assommer, je les proposerai un à un, en commençant par celui de Patrick Bauwen, découvert avec L'œil de Caine, un formidable thriller qui avait, l'an dernier, reçu le Prix des Lecteurs du Livre de poche dans la catégorie polar.
Son deuxième opus est à la hauteur. Je me suis plongé hier après-midi dans les premières pages et je l'ai terminé ce matin, quasiment sans respirer tant j'étais emporté par le récit. Monster n'est pas de la grande littérature au sens où on l'entend pour les qualités du style, mais c'est sacrément efficace.
Et je me demande ce que je peux raconter pour faire sentir comment fonctionne le scénario, sans dévoiler celui-ci. Car une bonne part du plaisir réside dans les effets de surprise qui se succèdent à un rythme soutenu, ainsi que dans des scènes d'action dignes d'un film américain.
Paul Becker est médecin et a ouvert un cabinet à Naples, près de Miami. Il s'agit plus exactement d'une Walk-In Clinic, où les patients sont accueillis à toute heure du jour ou de la nuit. Ce soir-là, alors que la tempête Erika menace sans montrer encore toutes ses capacités de nuisance, Paul reçoit son vieux copain Cameron, flic de son état. Il a ramassé sur la plage un type qui se promenait tout nu, l'a un peu bousculé, et ce drôle de client a besoin de quelques points de suture.
Rien que de très banal, en somme. Sinon que, après leur départ, Paul trouve par terre un téléphone. Sur lequel on l'appelle d'un ton menaçant. Et, dans l'appareil, il découvre trois photos intrigantes: un jeune enfant qui a disparu depuis quelque temps, une orgie qui semble impliquer des mineurs et... son propre père.
C'est en route pour une macabre sarabande qui remonte une filière pédophile très organisée. On rencontre en chemin des individus peu recommandables. Et presque tous les protagonistes ont plusieurs visages.
Effrayant.
Et parfait quand on aime ça.
Pour ne pas vous assommer, je les proposerai un à un, en commençant par celui de Patrick Bauwen, découvert avec L'œil de Caine, un formidable thriller qui avait, l'an dernier, reçu le Prix des Lecteurs du Livre de poche dans la catégorie polar.
Son deuxième opus est à la hauteur. Je me suis plongé hier après-midi dans les premières pages et je l'ai terminé ce matin, quasiment sans respirer tant j'étais emporté par le récit. Monster n'est pas de la grande littérature au sens où on l'entend pour les qualités du style, mais c'est sacrément efficace.
Et je me demande ce que je peux raconter pour faire sentir comment fonctionne le scénario, sans dévoiler celui-ci. Car une bonne part du plaisir réside dans les effets de surprise qui se succèdent à un rythme soutenu, ainsi que dans des scènes d'action dignes d'un film américain.
Paul Becker est médecin et a ouvert un cabinet à Naples, près de Miami. Il s'agit plus exactement d'une Walk-In Clinic, où les patients sont accueillis à toute heure du jour ou de la nuit. Ce soir-là, alors que la tempête Erika menace sans montrer encore toutes ses capacités de nuisance, Paul reçoit son vieux copain Cameron, flic de son état. Il a ramassé sur la plage un type qui se promenait tout nu, l'a un peu bousculé, et ce drôle de client a besoin de quelques points de suture.
Rien que de très banal, en somme. Sinon que, après leur départ, Paul trouve par terre un téléphone. Sur lequel on l'appelle d'un ton menaçant. Et, dans l'appareil, il découvre trois photos intrigantes: un jeune enfant qui a disparu depuis quelque temps, une orgie qui semble impliquer des mineurs et... son propre père.
C'est en route pour une macabre sarabande qui remonte une filière pédophile très organisée. On rencontre en chemin des individus peu recommandables. Et presque tous les protagonistes ont plusieurs visages.
Effrayant.
Et parfait quand on aime ça.
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