lundi 20 mai 2019

Rentrée littéraire : Laurent Binet

Est-il trop tôt pour parler de la rentrée littéraire qui déferlera à partir du 14 août? A priori, oui: trois mois encore nous en séparent.
En même temps, non, pas vraiment: les livres sont prêts, et depuis un moment déjà pour certains d'entre eux, les sites des éditeurs commencent à fournir des informations, encore au compte-gouttes mais ça va s'accélérer, sur les romans qui feront l'actualité avant même leur sortie pour les plus attendus.
Ce n'est pas pour "griller" d'autres sites ou d'autres blogs (encore que...), mais la matière est si abondante qu'il est temps de défricher. En supposant qu'il serait question ici d'un livre chaque jour jusqu'à la rentrée physique, on sera loin d'avoir épuisé le sujet... Et tant pis s'il manque parfois l'un ou l'autre élément, comme la couverture, aujourd'hui, du prochain roman de Laurent Binet, Civilizations, à paraître le 14 août chez Grasset.

La présentation de l'éditeur

Vers l’an mille: la fille d’Erik le Rouge met cap au sud.
1492: Colomb ne découvre pas l’Amérique.
1531: les Incas envahissent l’Europe.
  
À quelles conditions ce qui a été aurait-il pu ne pas être?
Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors.  Donnez-leur  le cheval, le fer et les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire.
  
Civilizations est le roman de cette hypothèse: Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi?
L’Inquisition espagnole, la Réforme de Luther, le Capitalisme naissant. Le prodige de l’imprimerie, et ses feuilles qui parlent. Des monarchies exténuées par leurs guerres sans fin, sous la menace constante des Turcs. Une mer infestée de pirates. Un continent déchiré par les querelles religieuses et dynastiques.
Mais surtout, des populations brimées, affamées, au bord du soulèvement, juifs de Tolède, maures de Grenade, paysans allemands: des alliés.

De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante, voici le récit de la mondialisation renversée, telle qu’au fond, il s’en fallut d’un rien pour qu’elle l’emporte, et devienne réalité.

2 commentaires:

  1. J'ai eu du mal à lire cette uchronie : écriture parfois un peu ampoulée et noms compliqués. Il s'agit malgré tout d'une véritable performance de la part de l'auteur (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/08/14/une-uchronie-ambitieuse-civilizations-laurent-binet/)

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    1. Mon avis rejoint le tien. Je l'exprimerai ce samedi dans les pages livres du "Soir" - https://plus.lesoir.be/

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