jeudi 4 mars 2010

Foire du Livre : Nicolas Ancion sous la pression des journalistes

"Tandis que les équipes télévisées installent leurs caméras sur pieds, qu'on dépose les micros et les enregistreurs tout au bord de la table"... on ne sait plus s'il s'agit encore du roman de Nicolas Ancion ou de la réalité qui entoure celui-ci, puisque, alors que cette phrase est une des dernières qu'il vient d'écrire, sur Twitter, il dit: "3e équipe de tournage en moins d'une heure, je suis dans la peau d'Amélie Nothomb qui aurait remplacé les fruits pourris par du café".
Du coup, il le craignait un peu - et moi avec lui -, le rythme s'est sensiblement ralenti (tandis que j'en profitais lâchement pour faire une petite sieste).
On est, au septième chapitre, dans le ventre mou du récit. Une prise d'otage, ça peut durer longtemps et paraître interminable. Celle-ci, du moins, ne se prolongera pas au-delà de 21 heures, aujourd'hui.
Il reste à attendre le coup de théâtre. Il viendra peut-être du conseil d'administration du géant de la distribution en crise ou, plus probablement, du magasin, lieu de l'action principale.
Le contrat passé avec lui-même par Nicolas Ancion est, de toute manière, presque rempli: avec plus de 55.000 signes pour 60.000 annoncés, il pourrait presque finir en roue libre. Je le somme solennellement de n'en rien faire. Ses lecteurs, qu'il félicite pour leur ténacité, ont droit à quelques péripéties encore!

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