jeudi 29 janvier 2009

Le goût des bibliothèques

Depuis la petite bibliothèque de mon village, 1000 volumes à tout casser, que j'ai écumée au point d'y avoir emprunté plusieurs fois le même livre bien avant d'en devenir le responsable, jusqu'à Gallica aujourd'hui, la plus grande bibliothèque virtuelle de langue française, en passant par je ne sais combien d'autres endroits où se rassemblent les ouvrages destinés à satisfaire ma boulimie, je n'ai cessé de fréquenter les bibliothèques.
Au fond, il est assez logique qu'Alberto Manguel et moi ayons eu, à quelques années d'intervalle, et à un article près, la même idée de titre, lui pour un livre (Journal d'un lecteur), moi pour un blog (Le journal d'un lecteur, où vous êtes). Je rappelle ici, arguments à l'appui et non sans une certaine fierté, l'antériorité à laquelle je prétends.
Je ne lui en veux pas, bien entendu. Au contraire. Je viens de lire deux de ses livres, qui me rappellent combien il est plus intelligent et plus cultivé que moi. Son érudition semble n'avoir pas de limites. Je me sens tout petit, d'un coup...

La bibliothèque, la nuit, parle des livres qu'il possède chez lui. Un nombre impressionnant, photo à l'appui. Là aussi, je trouve une différence entre lui et moi: il accumule, je disperse. Il a besoin d'avoir sous la main tous les ouvrages qu'il a lus, tous ceux qu'il pourrait lire, parfois en plusieurs éditions et traductions. Je me suis beaucoup détaché des livres comme objets, il me suffit d'en avoir quelques-uns pour être heureux.
Manguel ne parle pas que de sa bibliothèque personnelle. Il se fait l'historien des bibliothèques et des bibliothécaires, il dit tout sur ces fous qui, comme lui, ont cherché à amasser, à ranger (ah! le rangement!), à donner accès aux rayons...
Il y a de grands et de petits projets. Internet n'est pas oublié - Manguel n'en est pas un inconditionnel, même s'il en apprécie les qualités.
Cette somme de connaissances où l'auteur s'implique avec le poids de toute une vie se lit avec un plaisir constant. Toute personne cultivée, ou qui désire l'être, devrait faire un tour dans ces pages.

C'est un peu plus compliqué pour La cité des mots, son dernier ouvrage en date. Les cinq causeries qu'il rassemble supposent une pratique préalable et sérieuse de la lecture, ainsi que des connaissances qui en découlent. Il n'est pas impossible de le lire sans cet acquis, mais on risque de s'y perdre en chemin, tant la progression de Manguel d'un texte à l'autre est labyrinthique - le labyrinthe d'une bibliothèque dont le contenu serait classé par associations d'idées plutôt que selon une méthode rationnelle.
Il s'agit, malgré tout, de maintenir en vie l'idée que la lecture nous est indispensable, et je ne peux qu'adhérer à cette thèse. Lisez la conclusion du livre:
En dehors de la couleur locale et des caricatures racistes, et indépendamment des questions circonstancielles d’économie politique et de stratégies industrielles, comment définissons-nous la société à laquelle nous disons appartenir et qui, à son tour, nous définit ? Quel est ce sablier au travers duquel nous passons et dont la forme et la nature ne cessent de changer ? Par quels moyens nous imaginons-nous dans un lieu que nous appelons chez nous ? Et qui sommes-nous, ses habitants, établis ou de passage ?
On peut trouver l’une ou l’autre réponse, ou plutôt des questions mieux formulées, dans certaines histoires, comme celles que j’ai évoquées au cours de ces causeries. Et pourtant les histoires, même les plus belles et les plus vraies, ne peuvent pas nous sauver de notre folie. Les histoires ne peuvent pas nous protéger de la souffrance et de l’erreur, des catastrophes naturelles et artificielles, de notre propre avidité suicidaire. La seule chose qu’elles peuvent faire, parfois, pour des raisons imprévisibles, c’est nous parler de cette folie et de cette avidité, et nous appeler à rester vigilants à l’égard de nos technologies de plus en plus perfectionnées. Les histoires peuvent nous consoler dans la souffrance et nous offrir des mots pour nommer notre expérience. Les histoires peuvent nous dire qui nous sommes et ce que sont ces sabliers au travers desquels nous passons, et suggérer des possibilités d’imaginer un avenir qui, sans exiger de confortables dénouements heureux, peut nous proposer des façons de rester en vie, ensemble, sur cette Terre si mal traitée.

mercredi 21 janvier 2009

L'essentiel de la BD

J'aime les listes de livres, surtout quand elles sont subjectives et argumentées. Elles me culpabilisent parfois, ceci dit. Comment? je n'ai pas lu ce roman que tel auteur place si haut? Ni tel album que Christophe Quillien retient dans son Guide des 100 bandes dessinées incontournables? Il y a tout à coup urgence, il faut que je m'y mette...
Enfin, peut-être pas dans l'immédiat, tant il y a de livres à découvrir en ce mois de janvier qui sent si fort la rentrée littéraire que cela donne parfois envie de s'en évader - avec de la BD, par exemple.
Le choix de Christophe Quillien est rangé par ordre chronologique, de Mc Nay pour Le grand livre des rêves paru en 1905 jusqu'à Emile Bravo, dernier dessinateur en date de Spirou et Fantasio avec Le journal d'un ingénu, paru l'en dernier.
Entre les deux, il y a... beaucoup d'autres albums (100-2=98, pour être précis), avec des noms qui reviennent plusieurs fois.
Dans ce peloton de tête, Franquin domine la situation: il est cité à quatre reprises. En 1952, La corne de rhinocéros, une des aventures de Spirou et Fantasio qu'il a dessinées pendant vingt ans. En 1969, Lagaffe nous gâte, un hymne joyeux à la nonchalance et à l'imagination. En 1976, L'Astragale de Cassiopée, avec Will, Macherot et Delporte, tous les papas d'Isabelle. Et, en 1977, les Idées noires, qui dévoilait sa face sombre et torturée.
Avec trois mentions, ce qui n'est pas mal non plus, Pierre Christin (Valérian, Légendes d'aujourd'hui et Le long voyage de Léna); Jean Giraud, sous son nom pour Blueberry, sous le pseudonyme de Moebius pour Arzach et Major fatal; Hergé, bien sûr, avec un choix de trois albums de Tintin; Jacques Tardi que l'on retrouve dans quelques-unes de ses plus belles créations, Adèle Blanc-Sec, Brouillard au pont de Tolbiac et C'était la guerre des tranchées (j'en aurais bien ajouté deux ou trois, personnellement); enfin, le seul scénariste de cette bande, Jean Van Hamme qui a fait beaucoup pour le succès de Thorgal, XIII et Le grand pouvoir du Chninkel.
A peu près tous les dessinateurs que vous aimez sont là, rassurez-vous. Il y a même quelques mangas - pas beaucoup, l'auteur s'en explique et j'aurais fait pareil, je ne peux donc le lui reprocher.
Comme il faut bien, quand même, marquer de temps à autre son désaccord, je ne m'explique pas l'absence du Peyo des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit (et non, ce n'est pas parce qu'un de mes frères les a dessinés pendant plusieurs années). Ni celle du sulfureux Manara. Mais admettons que Philippe Geluck (Le chat), ce ne soit peut-être pas tout à fait de la bande dessinée, encore que...

mardi 20 janvier 2009

Le jour où j'ai rencontré Paul Auster

Qui connaissait Paul Auster début 1988?
Pas moi. Je n'avais pas lu Cité de verre, qui était paru chez Actes Sud l'année précédente, premier volume d'une Trilogie new-yorkaise devenue maintenant mythique. Elle marquait l'arrivée en littérature d'un grand écrivain, je ne le savais pas encore.
A l'époque, j'aimais passer du temps à Arles, la ville où Hubert Nyssen avait installé sa maison d'édition - Actes Sud, précisément. Et nous nous rencontrions fréquemment. J'ai oublié si ce fut dans son bureau de ce qui n'était pas encore la place Nina Berberova à Arles (place du Méjan, à l'époque, pour autant que ma mémoire ne soit pas défaillante) ou chez lui, au Paradou, à quelques kilomètres de la ville, toujours est-il qu'Hubert me parla, au détour d'une conversation, de Paul Auster. Il me mit entre les mains Cité de verre et les épreuves des deux volumes suivants, qui étaient encore à paraître, Revenants et La chambre dérobée. En me disant: "Lis-les, tu me diras ce que tu en penses."
Quelques jours plus tard, je revoyais Hubert pour lui dire tout le bien que je pensais de son nouvel auteur.
Il a eu un petit sourire: "Tu veux le rencontrer?"
Paul Auster logeait pour quelque temps dans la maison de son éditeur, au Paradou...
Bien sûr, je voulais le rencontrer, et nous avons bavardé une petite heure, ce qui doit faire de moi un des premiers, sinon le premier, journaliste de langue française à avoir interviewé Paul Auster - et à m'être fait offrir un café par son épouse, Siri Hustvedt, pas encore connue alors comme la romancière qu'elle allait devenir.
Nous avons parlé de ses livres, bien entendu, ainsi que de son travail de traducteur - il a notamment traduit Mallarmé aux Etats-Unis. J'étais tombé sous le charme de ses premiers romans, je suis aussi tombé sous le charme du bonhomme.
Vingt ans plus tard, je le retrouve dans son dernier ouvrage, Seul dans le noir, avec l'art du jeu sur l'identité des personnages qui est le sien. Entre réalité et rêve éveillé, il est parfois difficile de faire la part des choses.
J'y retrouve aussi Hubert Nyssen, ou du moins je croyais l'y avoir retrouvé, dans un passage où un éditeur à la retraite retrouve deux des personnages à Bruxelles et leur raconte une histoire terrible. En fait, je ne m'étais pas trompé. Vérification faire sur le blog d'Hubert Nyssen, il est bien question de lui...
Je me suis évidemment empressé de relire les pages (123 et suivantes) où Paul raconte à sa manière le récit que je lui avais fait jadis d'une histoire douloureuse qui allait devenir celle des Déchirements. Il m'en avait averti en septembre 2007 quand je l'avais accueilli à l'université de Liège pour la remise de ses insignes de docteur honoris causa, je l'avais lu ensuite en anglais dans le manuscrit que traduisait Christine, mais c'est très différent dans le livre maintenant paru. M'y voilà, pour de vrai, transféré en personnage de fiction et renvoyé au temps de la gestation des Déchirements. Ça tient du principe de la matriochka et illustre en même temps la double infiltration de la fiction par la réalité, et de la réalité par la fiction.
Intelligent en diable, Seul dans le noir est un livre troublant. On en redemande.

lundi 19 janvier 2009

Patrick Deville en Afrique

Il y a quelques jours (un peu plus bas), je vous parlais de Jean Rolin et de ses chiens errants. Parmi les personnes remerciées par l'auteur d'Un chien mort après lui, il y a aussi Patrick Deville, et cela n'a rien de surprenant non plus. Equatoria, son nouveau roman, propose une démarche qui n'est pas très différente. Certes, le sujet n'est pas à la dimension de la planète entière. Un continent suffit. Mais un beau continent, l'Afrique, traversée d'ouest en est par le narrateur - le romancier lui-même - sur les traces de Pierre Savorgnan de Brazza qui voulait être découvreur de fleuves et eut sa place dans l'histoire de l'hydrographie. Il fut aussi l'ornithologue qui décrivit une hirondelle endémique sur les plateaux Batékés. Et, enfin, il eut un rôle plus contesté:
Pour les historiens, il est celui qui, faisant reculer devant la proue de sa pirogue la traite et l'esclavage, traînera dans son sillage la colonisation du Congo.
Brazza, donc, comme l'appelle le plus souvent Patrick Deville, entraîne aussi celui-ci dans un périple au long cours et dans des rencontres multiples. On croise ses contemporains (Stanley, en particulier) et des figures plus proches de nous, comme Che Guevara ou Laurent-Désiré Kabila. On prend des routes infâmes et on ressent la longueur du temps.
Patrick Deville a l'art de nous faire entrer dans le paysage et d'inscrire celui-ci dans la durée. La géographie rencontre l'histoire, dans un livre magnifique où, bien entendu, et pour revenir à Jean Rolin, il est aussi question de chiens errants:
La vie nocturne de Lambaréné est des plus réduites. A cette heure-ci, les estaminets du marché comme Le Joie du Peuple au Port sont depuis longtemps cadenassés, la place abandonnée aux chiens errants et nettoyeurs, qui s'arrachent des bouts d'hippo ou de croco.
Du Gabon à Zanzibar, un itinéraire qui vaut le détour...

jeudi 15 janvier 2009

Fins de séries et suites

Les lecteurs attachés à une série voient toujours celle-ci se terminer avec une certaine angoisse. C'est comme si une amitié, voire même un amour, s'achevait. Le sentiment de perte peut être immense. Ce fut le cas avec la fin de Harry Potter, sept volumes qui se sont vendus à plus de 300 millions d'exemplaires dans le monde et qui ont eu au moins pour grand mérite, quoi qu'on pense de cette littérature, de réconcilier les jeunes lecteurs avec la fréquentation de gros volumes. Plus de 800 pages pour le dernier épisode de la série, cela n'avait apparemment rien de... sorcier.
Un de mes frères a une fille qui était âgée de huit ans à la sortie de Harry Potter et les reliques de la mort. C'est une grande lectrice et sa mère est américaine. Quand même: j'ai été impressionné quand, après avoir fini de tout lire en français, elle a recommencé... en anglais!
Je ne suis pas certain que la parution des Contes de Beedle le barde l'ait consolée de ce que J.K. Rowling l'ait un peu laissée orpheline.

Peut-être s'est-elle depuis, comme d'autres, lancée dans l'œuvre de Stephenie Meyer, une nouvelle star internationale de la littérature de jeunesse. Sa série Twilight est considérée comme un substitut acceptable. Elle compte quatre volumes (seulement, ai-je envie de dire), traduits en français sous un titre général, Saga Fascination. Dans l'ordre, Fascination, Tentation, Hésitation et Révélation pour clore le cycle.
Je fais un pari peu risqué: les prochaines rééditions de ces livres porteront le titre du film, puisque Twilight participe pour une bonne part à la relance de Stephenie Meyer.
Cette histoire d'amour où intervient un vampire, née d'un rêve fait par la romancière, s'est révélée porteuse de succès - plus de 30 millions d'exemplaires vendus.
Mais... cette série est aussi terminée. Le cinquième volume, bien que prévu, ne paraîtra pas.
Il faudra donc que la fille de mon frère trouve autre chose.

Si elle aime la bande dessinée, elle peut espérer suivre un héros increvable: Astérix. Une mine d'or pour ses créateurs, Albert Uderzo et René Goscinny. Celui-ci, scénariste, est mort en 1977. Mais celui-là, dessinateur, a prolongé les aventures du petit Gaulois.
Au contraire des diamants, Uderzo n'est pourtant pas éternel. Il aura 82 ans cette année et la question de sa succession se pose. Le groupe Hachette, qui a racheté en décembre la majorité des parts de l'éditeur Albert-René (il publiait les albums depuis 1979), annonce qu'Astérix survivra à son créateur.
Encore que...
Sylvie Uderzo, une des filles du dessinateur, s'élève dans Le Monde contre ce projet. Membre du célèbre et irréductible petit village gaulois, nourrie à la potion magique depuis l'enfance, elle fait de la résistance contre, dit-elle, les pires ennemis d'Astérix: les hommes de l'industrie et de la finance. Et revendique la fin d'Astérix le moment venu, quand son père aura disparu - à la manière de Tintin, mort avec Hergé. Et pourtant toujours vivant, paradoxe d'une œuvre qui, interrompue ou poursuivie, reste actuelle.
Alors, suite ou non?
La question me gêne un peu. Après tout, Uderzo est toujours vivant, et voilà que l'on danse déjà sur sa tombe...

mercredi 14 janvier 2009

Les chiens errants de Jean Rolin

Il y a quelque temps - deux ans, peut-être -, Daniel Delas, professeur émérite d'université (c'est ainsi qu'on dit, et il le dit lui-même avec toujours un peu d'auto-ironie) m'écrivait, dans un message, l'admiration qu'il éprouvait pour la démarche de Jean Rolin quand il parlait des chiens errants. Daniel Delas, à cette époque, venait souvent à Madagascar pour des formations d'enseignants, des examens, des conférences, toutes activités qui ressortent de ses compétences. Je voyais moins bien en quoi les chiens de Jean Rolin pouvaient le fasciner. Et, comme je n'ai pas retrouvé son message dans mes archives (il arrive qu'un disque dur lâche sans prévenir), je ne peux qu'essayer de me souvenir: il était question, je crois, d'une manière singulière et littéraire de percevoir la géographie. (Pardon, Daniel, si je me trompe.)
Je n'ai pas été surpris, en tout cas, de retrouver le nom de Daniel Delas dans la longue liste de remerciements, à la dimension plus habituelle dans un ouvrage américain que français.
Jean Rolin a rencontré des chiens errants partout dans le monde, lors d'un périple où il a même été attaqué par l'un d'entre eux. Et il a tout lu sur le sujet, ou presque. Simultanément, je travaillais pour la Bibliothèque malgache à la réédition d'un texte d'Etienne Grosclaude de la fin du dix-neuvième siècle, Un Parisien à Madagascar. J'y trouve ceci:
En fait de musique, nous n'avions que les abois lamentables des chiens sauvages qui environnent le camp; ils finissent par devenir tellement insupportables qu'on en tue un pour lui apprendre à vivre. Nous nous attendrissons sur sa dépouille, en songeant qu'il n'aurait tenu qu'à lui d'être l'ami de l'homme, au lieu de se conduire comme un chacal.
On trouve aussi, chez Raharimanana (dans Rêves sous le linceul, me semble-t-il), des images de chiens dévorant des cadavres en 1947, ce qui me faisait penser au Rwanda où la même chose s'est passée en 1994, tout cela rendant les chiens errants indésirables, pour le moins.
Du Rwanda, Jean Rolin parle, à propos d'un livre terrible de Philip Gourevitch où il avait trouvé cette cruelle anecdote (Nous avons le plaisir de vous informer que, demain, nous serons tués avec nos familles).
Il y a d'autres guerres dans son livre. D'autres chiens affamés. Et beaucoup de moments formidables qui font de son voyage planétaire à la recherche des chiens errants un récit passionnant.


lundi 12 janvier 2009

Le retour

Le journal d'un lecteur a déjà existé. On en retrouve deux versions sur le Net: celle de 2002, avant l'ère des blogs; et celle de 2005, où je m'essayais à la formule devenue maintenant si populaire. Le titre est donc antérieur à la publication du Journal d'un lecteur d'Alberto Manguel - je le précise à toutes fins utiles.
Aujourd'hui, ça recommence. Pas tout à fait ici, mais je m'échauffe avant le vrai démarrage, qui devrait se faire sur le site du CCAC, le Centre culturel français d'Antananarivo.
On en reparle très bientôt.