J'aime les listes de livres, surtout quand elles sont subjectives et argumentées. Elles me culpabilisent parfois, ceci dit. Comment? je n'ai pas lu ce roman que tel auteur place si haut? Ni tel album que Christophe Quillien retient dans son Guide des 100 bandes dessinées incontournables? Il y a tout à coup urgence, il faut que je m'y mette...
Enfin, peut-être pas dans l'immédiat, tant il y a de livres à découvrir en ce mois de janvier qui sent si fort la rentrée littéraire que cela donne parfois envie de s'en évader - avec de la BD, par exemple.
Le choix de Christophe Quillien est rangé par ordre chronologique, de Mc Nay pour Le grand livre des rêves paru en 1905 jusqu'à Emile Bravo, dernier dessinateur en date de Spirou et Fantasio avec Le journal d'un ingénu, paru l'en dernier.
Entre les deux, il y a... beaucoup d'autres albums (100-2=98, pour être précis), avec des noms qui reviennent plusieurs fois.
Dans ce peloton de tête, Franquin domine la situation: il est cité à quatre reprises. En 1952, La corne de rhinocéros, une des aventures de Spirou et Fantasio qu'il a dessinées pendant vingt ans. En 1969, Lagaffe nous gâte, un hymne joyeux à la nonchalance et à l'imagination. En 1976, L'Astragale de Cassiopée, avec Will, Macherot et Delporte, tous les papas d'Isabelle. Et, en 1977, les Idées noires, qui dévoilait sa face sombre et torturée.
Avec trois mentions, ce qui n'est pas mal non plus, Pierre Christin (Valérian, Légendes d'aujourd'hui et Le long voyage de Léna); Jean Giraud, sous son nom pour Blueberry, sous le pseudonyme de Moebius pour Arzach et Major fatal; Hergé, bien sûr, avec un choix de trois albums de Tintin; Jacques Tardi que l'on retrouve dans quelques-unes de ses plus belles créations, Adèle Blanc-Sec, Brouillard au pont de Tolbiac et C'était la guerre des tranchées (j'en aurais bien ajouté deux ou trois, personnellement); enfin, le seul scénariste de cette bande, Jean Van Hamme qui a fait beaucoup pour le succès de Thorgal, XIII et Le grand pouvoir du Chninkel.
A peu près tous les dessinateurs que vous aimez sont là, rassurez-vous. Il y a même quelques mangas - pas beaucoup, l'auteur s'en explique et j'aurais fait pareil, je ne peux donc le lui reprocher.
Comme il faut bien, quand même, marquer de temps à autre son désaccord, je ne m'explique pas l'absence du Peyo des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit (et non, ce n'est pas parce qu'un de mes frères les a dessinés pendant plusieurs années). Ni celle du sulfureux Manara. Mais admettons que Philippe Geluck (Le chat), ce ne soit peut-être pas tout à fait de la bande dessinée, encore que...
Enfin, peut-être pas dans l'immédiat, tant il y a de livres à découvrir en ce mois de janvier qui sent si fort la rentrée littéraire que cela donne parfois envie de s'en évader - avec de la BD, par exemple.
Le choix de Christophe Quillien est rangé par ordre chronologique, de Mc Nay pour Le grand livre des rêves paru en 1905 jusqu'à Emile Bravo, dernier dessinateur en date de Spirou et Fantasio avec Le journal d'un ingénu, paru l'en dernier.
Entre les deux, il y a... beaucoup d'autres albums (100-2=98, pour être précis), avec des noms qui reviennent plusieurs fois.
Dans ce peloton de tête, Franquin domine la situation: il est cité à quatre reprises. En 1952, La corne de rhinocéros, une des aventures de Spirou et Fantasio qu'il a dessinées pendant vingt ans. En 1969, Lagaffe nous gâte, un hymne joyeux à la nonchalance et à l'imagination. En 1976, L'Astragale de Cassiopée, avec Will, Macherot et Delporte, tous les papas d'Isabelle. Et, en 1977, les Idées noires, qui dévoilait sa face sombre et torturée.
Avec trois mentions, ce qui n'est pas mal non plus, Pierre Christin (Valérian, Légendes d'aujourd'hui et Le long voyage de Léna); Jean Giraud, sous son nom pour Blueberry, sous le pseudonyme de Moebius pour Arzach et Major fatal; Hergé, bien sûr, avec un choix de trois albums de Tintin; Jacques Tardi que l'on retrouve dans quelques-unes de ses plus belles créations, Adèle Blanc-Sec, Brouillard au pont de Tolbiac et C'était la guerre des tranchées (j'en aurais bien ajouté deux ou trois, personnellement); enfin, le seul scénariste de cette bande, Jean Van Hamme qui a fait beaucoup pour le succès de Thorgal, XIII et Le grand pouvoir du Chninkel.
A peu près tous les dessinateurs que vous aimez sont là, rassurez-vous. Il y a même quelques mangas - pas beaucoup, l'auteur s'en explique et j'aurais fait pareil, je ne peux donc le lui reprocher.
Comme il faut bien, quand même, marquer de temps à autre son désaccord, je ne m'explique pas l'absence du Peyo des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit (et non, ce n'est pas parce qu'un de mes frères les a dessinés pendant plusieurs années). Ni celle du sulfureux Manara. Mais admettons que Philippe Geluck (Le chat), ce ne soit peut-être pas tout à fait de la bande dessinée, encore que...
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