On n'y échappera pas. Comme chaque fois, la rentrée littéraire propose un grand nombre de romans et seuls quelques-uns d'entre eux seront de la fête.
L'essoreuse fait ses premiers tours bien avant la date des mises en vente. Chaque éditeur assure chacun de ses auteurs qu'il sera choyé dans la course à la célébrité, chaque éditeur s'arrange en douce, mais pas toujours aussi discrètement qu'il le voudrait, pour promouvoir celles et ceux qui prendront toute la lumière.
Contre cette tendance lourde, une seule chose à faire: lire, et lire encore, pour débusquer, dans l'ombre, l'éclat d’œuvres auxquelles on n'avait pas pensé.
Il n'empêche que les faits sont têtus. Marianne Payot le sait bien qui, pour L'Express, a assisté à quelques rencontres organisées par les éditeurs avec des libraires (et des "influenceurs" ou plus souvent "influenceuses", comprenez qu'à chaque nouveau livre montré sur Instagram correspond un vernis à ongles inédit - non, je rigole, bien que...).
Outre la présentation des livres de la rentrée qui peut occuper plusieurs heures de ces réunions, il faut bien aussi s'y rafraîchir et/ou s'y sustenter, ce qui nourrit la conversation. Les bruits de couloirs peuvent alors sortir du cercle où ils avaient été d'abord été perçus, et voilà qui tombe bien car ils sont faits pour ça.
Oyez donc ce que, de ces heures pas perdues pour tout le monde, Marianne Payot nous rapporte dans l'article qu'elle a publié cette semaine:
[...] dès le mois de juin, la rumeur enfle entre professionnels: Karine Tuil, Monica Sabolo et Jonathan Coe chez Gallimard, Chris Kraus chez Belfond, Yann Moix et Laurent Binet chez Grasset, Jean-Paul Dubois à l’Olivier, Luc Lang et Jean-Luc Coatalem chez Stock, Edna O’Brien chez Sabine Wespieser, autant d’écrivains qui font déjà le buzz…
On en prend note, mais je n'en suis qu'au tout début de mes lectures.
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