On ne peut pas, même à L'Express, trouver chaque semaine de quoi nourrir la polémique. C'est dans la rubrique Indiscrets, secteur culture, que je trouve l'annonce de la parution, en avril, du premier tome d'une série d'inédits d'Alexandre Dumas: les chroniques qu'il publia, dans les années 1860, et alors qu'il habitait Naples, dans un journal qu'il avait lui-même fondé. On en reprend (volontiers) pour 3000 pages.
Mais l'épisode n'était pas si peu connu que cela, comme l'affirme le magazine. Très récemment, en 2007, Claude Schopp, qui sera aussi de cette aventure, avait publié des Chroniques napolitaines d'hier et d'aujourd'hui déjà puisées dans les chroniques de Dumas pour L'Indipendente.
Dont on peut dire ceci:
Dumas admirait Garibaldi et aimait Naples. Il y fonde un journal en 1860, qu’il écrit presque seul pendant plus de trois ans et où, donc, il parle de tout et de rien. Claude Schopp, infatigable arpenteur et découvreur de son œuvre, y a puisé la matière d’un volume inédit et passionnant. Deux longues chroniques historiques l’ouvrent, écrites comme des romans. Des sujets d’actualité le complètent, où Dumas raconte surtout des histoires de brigands. La ville de Naples en est pleine et le banditisme semble être un art local. L’écrivain le dénonce, certes, mais il y prend aussi, à l’évidence, du plaisir. Après tout, ce sont de merveilleux sujets pour des articles brefs ou pour des feuilletons dans lesquels il n’est même pas nécessaire de tirer à la ligne. C’est de l’excellent Dumas.
Mais l'épisode n'était pas si peu connu que cela, comme l'affirme le magazine. Très récemment, en 2007, Claude Schopp, qui sera aussi de cette aventure, avait publié des Chroniques napolitaines d'hier et d'aujourd'hui déjà puisées dans les chroniques de Dumas pour L'Indipendente.
Dont on peut dire ceci:
Dumas admirait Garibaldi et aimait Naples. Il y fonde un journal en 1860, qu’il écrit presque seul pendant plus de trois ans et où, donc, il parle de tout et de rien. Claude Schopp, infatigable arpenteur et découvreur de son œuvre, y a puisé la matière d’un volume inédit et passionnant. Deux longues chroniques historiques l’ouvrent, écrites comme des romans. Des sujets d’actualité le complètent, où Dumas raconte surtout des histoires de brigands. La ville de Naples en est pleine et le banditisme semble être un art local. L’écrivain le dénonce, certes, mais il y prend aussi, à l’évidence, du plaisir. Après tout, ce sont de merveilleux sujets pour des articles brefs ou pour des feuilletons dans lesquels il n’est même pas nécessaire de tirer à la ligne. C’est de l’excellent Dumas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire