Un peu de retard, comme souvent - mais le Salon du Livre de Paris n'est pas encore ouvert et ce sixième numéro de C'est dans la poche est tout entier consacré aux écrivains des cinq pays scandinaves qui y sont invités.
Cinq pays, combien de langues, combien d’horizons? Une vingtaine de livres et autant d’auteurs dessinent des paysages beaux et tourmentés. Comme les habitants, semble-t-il, au moins pour le côté tourmenté, s’il faut en juger par une littérature policière qui se porte bien dans ces régions septentrionales. Le reflet, peut-être, d’une société qui connaît elle aussi ses crises.
À lire les écrivains scandinaves, on découvre des communautés aussi variées que sous d’autres contrées. Tant il est vrai que tout est, au fond, partout pareil et reproduit, sous différentes latitudes, des mécanismes sociaux similaires.
Par ailleurs, le monde est perméable.
Entre les frontières de ces pays, d’abord. Sofi Oksanen écrit en finnois l’Histoire de l’Estonie dans Purge. Plus loin dans le temps, la découverte du Groenland, à présent province danoise, s’écrit en islandais…
Ouvrons encore l’horizon. Le Suédois Henning Mankell est chez lui au Mozambique comme dans son pays natal. Le Danois Jørn Riel n’a rien trouvé d’extraordinaire à s’installer en Malaisie. Et n’est-ce pas Karen Blixen dont la vie africaine a été à l’origine du film Out of Africa?
Décidément, la carte et le territoire – comme disait l’autre – nous exposent à bien des surprises. Comme elles sont, dans l’ensemble, plutôt bonnes, personne ne songera à s’en plaindre.
Le voyage vers le nord, que Jean-François Regnard avait fait dès le XVIIe siècle (Le voyage en Laponie), est moins éreintant dans les livres que dans les conditions de l’époque. Il reste une belle destination.
Pour lire cette livraison, suivez les liens:
Cinq pays, combien de langues, combien d’horizons? Une vingtaine de livres et autant d’auteurs dessinent des paysages beaux et tourmentés. Comme les habitants, semble-t-il, au moins pour le côté tourmenté, s’il faut en juger par une littérature policière qui se porte bien dans ces régions septentrionales. Le reflet, peut-être, d’une société qui connaît elle aussi ses crises.
À lire les écrivains scandinaves, on découvre des communautés aussi variées que sous d’autres contrées. Tant il est vrai que tout est, au fond, partout pareil et reproduit, sous différentes latitudes, des mécanismes sociaux similaires.
Par ailleurs, le monde est perméable.
Entre les frontières de ces pays, d’abord. Sofi Oksanen écrit en finnois l’Histoire de l’Estonie dans Purge. Plus loin dans le temps, la découverte du Groenland, à présent province danoise, s’écrit en islandais…
Ouvrons encore l’horizon. Le Suédois Henning Mankell est chez lui au Mozambique comme dans son pays natal. Le Danois Jørn Riel n’a rien trouvé d’extraordinaire à s’installer en Malaisie. Et n’est-ce pas Karen Blixen dont la vie africaine a été à l’origine du film Out of Africa?
Décidément, la carte et le territoire – comme disait l’autre – nous exposent à bien des surprises. Comme elles sont, dans l’ensemble, plutôt bonnes, personne ne songera à s’en plaindre.
Le voyage vers le nord, que Jean-François Regnard avait fait dès le XVIIe siècle (Le voyage en Laponie), est moins éreintant dans les livres que dans les conditions de l’époque. Il reste une belle destination.
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Merci Merci
RépondreSupprimerJe vais le lire avec beaucoup d'attention