On ne pouvait pas ne pas le ressortir du rayon, d'autant que plusieurs rééditions récentes ont remis Antoine Blondin en selle.
Jusqu'en haut du Ventoux?
Pas tout à fait, cet après-midi, pour les coureurs du Tour de France, puisque le vent amputera l'ascension de quelques kilomètres. Les maillots aux couleurs diverses ne s'en plaindront pas, sauf peut-être un râleur, autre manière de dire mauvais perdant.
La légende du sport cycliste s'enrichira, ou non, d'une nouvelle page aujourd'hui. Et on reviendra encore, chaque année, à cette autre légende qu'est Antoine Blondin dont un article recueilli dans Sur le Tour de France évoque - il n'était pas possible de le contourner - le mont Ventoux.
Parmi les terrains de haute compétition proposés à l’effort cycliste, le Ventoux, comme d’ailleurs le puy de Dôme, est de ceux dont l’action se traduit non seulement par une incidence mécanique, mais par la puissance obsessionnelle de leurs envoûtements. Peu de souvenirs heureux s’attachent à ce chaudron de sorcière (en relief) qu’on n’aborde pas de gaieté de cœur. Nous y avons vu des coureurs raisonnables confiner à la folie sous l’effet de la chaleur et des stimulants, certains redescendre les lacets alors qu’ils croyaient les gravir, d’autres brandir leur gonfleur au-dessus de nos têtes en nous traitant d’assassins.
Ce jour-là, Tom Simpson était mort...
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