Plus personne, à moins de se désintéresser complètement de la vie du livre (et alors, je vous le demande, que faites-vous ici?), ne peut l'ignorer: la rentrée bat son plein, les chroniqueurs littéraires ont des poches sous les yeux, les libraires ont les bras rompus de mettre en place tant de nouveautés, les jurés soupèsent les mérites de tel ou tel roman qu'ils envisagent peut-être, ou à coup sûr, d'intégrer à leurs premières sélections.
La Fnac a, en tout cas, fait connaître le choix restreint à sept ouvrages parmi lesquels se trouvera son lauréat de l'année, annoncé le 31, dès mercredi donc. Il s'agit de:
La Fnac a, en tout cas, fait connaître le choix restreint à sept ouvrages parmi lesquels se trouvera son lauréat de l'année, annoncé le 31, dès mercredi donc. Il s'agit de:
- David Foenkinos. Les souvenirs (Gallimard)
- David Vann. Désolations (Gallmeister)
- Antoine Choplin. Le héron de Guernica (Rouergue)
- Sorj Chalandon. Retour à Killybegs (Grasset)
- Hélène Gestern. Eux sur la photo (Arléa)
- Delphine de Vigan. Rien ne s'oppose à la nuit (Lattès)
- Morgan Sportès. Tout, tout de suite (Fayard)
Je n'ai lu encore que les romans de David Foenkinos et David Vann dans cette liste (celui de Delphine de Vigan est en cours).
Du premier, je serais prêt à reprendre exactement les mots d’Éric Chevillard dans Le Monde daté d'hier. Ce qu'il appelle Littérature pavillonnaire n'est de toute évidence pas sa tasse de thé. Ni la mienne. Retenez quand même que, pour l'instant, Les souvenirs est souvent cité comme favori du Goncourt. (S'il le remportait, cela me désolerait.)
Désolations, en revanche, est un roman puissant, noir, habité par des rêves impossibles qui conduisent au désespoir et à la catastrophe. Tout à fait digne du roman avec lequel on avait découvert David Vann l'an dernier, Sukkwan Island, dont je vous parlais pas plus tard que jeudi.
Si une brève présentation de la rentrée littéraire vous intéresse, je vous renvoie à l'article que j'ai publié hier dans Le Soir, Très étrangère, la rentrée 2011.
Et, pour suivre l'évolution des sélections des principaux prix littéraires, je vous renvoie au document Prix littéraires 2011, que je viens de créer et qui sera mis à jours au fur et à mesure qu'arrivent les informations.
Du premier, je serais prêt à reprendre exactement les mots d’Éric Chevillard dans Le Monde daté d'hier. Ce qu'il appelle Littérature pavillonnaire n'est de toute évidence pas sa tasse de thé. Ni la mienne. Retenez quand même que, pour l'instant, Les souvenirs est souvent cité comme favori du Goncourt. (S'il le remportait, cela me désolerait.)
Désolations, en revanche, est un roman puissant, noir, habité par des rêves impossibles qui conduisent au désespoir et à la catastrophe. Tout à fait digne du roman avec lequel on avait découvert David Vann l'an dernier, Sukkwan Island, dont je vous parlais pas plus tard que jeudi.
Si une brève présentation de la rentrée littéraire vous intéresse, je vous renvoie à l'article que j'ai publié hier dans Le Soir, Très étrangère, la rentrée 2011.
Et, pour suivre l'évolution des sélections des principaux prix littéraires, je vous renvoie au document Prix littéraires 2011, que je viens de créer et qui sera mis à jours au fur et à mesure qu'arrivent les informations.
J'ai bien apprécié votre article sur le livre numérique, dans le Soir d'hier!
RépondreSupprimerMerci, Françoise.
RépondreSupprimerPour lire l'article sur le livre numérique: http://goo.gl/vLZIa
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