On en parle moins, mais l'académie Goncourt attribue d'autres prix littéraires en supplément du célèbre couronnement de l'automne. Aujourd'hui, pas moins de trois prix étaient attribués - encore un effort pour égaler l'Académie française, qui les donne par brassées entières.
Le Goncourt de la nouvelle va à Hélène Lafon pour Histoires (Buchet-Chastel), que je n'ai pas lu parce qu'il ne m'es pas passé devant les yeux. Et je le regrette, car rien de ce qu'écrit Hélène Lafon ne laisse indifférent.
Le Goncourt du premier roman va à un livre fraîchement paru (la semaine dernière) et qui n'avait pas eu le temps de se trouver dans la sélection publiée il y a un mois: De nos frères blessés, de Joseph Andras (Actes Sud).
Ouvrier communiste et algérien de cœur, Fernand Iveton devient un dangereux terroriste quand, en 1956, pendant les « événements » auxquels on refuse le nom de guerre, il pose une bombe dans son usine. En prenant soin qu’elle ne fasse que des dégâts matériels. Mais l’heure est à la répression, à la condamnation sans appel. Tous les recours contre la peine de mort prononcée resteront vains. Et le destin de cet homme bouleverse.
Enfin, le Goncourt de la poésie, rebaptisé Robert Sabatier, va, pour son oeuvre complète, au... Printemps des poètes. Une première, me semble-t-il, ce couronnement d'une institution plutôt que d'un écrivain.
Ouvrier communiste et algérien de cœur, Fernand Iveton devient un dangereux terroriste quand, en 1956, pendant les « événements » auxquels on refuse le nom de guerre, il pose une bombe dans son usine. En prenant soin qu’elle ne fasse que des dégâts matériels. Mais l’heure est à la répression, à la condamnation sans appel. Tous les recours contre la peine de mort prononcée resteront vains. Et le destin de cet homme bouleverse.
Enfin, le Goncourt de la poésie, rebaptisé Robert Sabatier, va, pour son oeuvre complète, au... Printemps des poètes. Une première, me semble-t-il, ce couronnement d'une institution plutôt que d'un écrivain.
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