Ces derniers jours, je me consacrais surtout aux lectures de la rentrée littéraire - elle commence à débouler jeudi dans les librairies, on y est presque. Mais j'ai appris hier, comme tout le monde, la mort de Thierry Jonquet. Et, comme tout le monde, je voudrais lui rendre hommage. Je n'ai pas lu tous ses livres. Mais tous ceux que l'ai lus (une petite dizaine) ont été des chocs.
Le dernier en date, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte, écrit dans la foulée d'émeutes violentes dans les banlieues françaises, pourrait être une bonne manière de le découvrir. Les faits dont il parle sont encore frais dans les mémoires - c'était il y a quatre ans - et le romancier applique à ces faits de société sa manière habituelle: entrer dans le contexte plutôt que de le décrire de l'extérieur. Cela donne, vous l'imaginez bien, un pouvoir singulier à la fiction. Elle donne un sens à des événements que, certes, les sociologues ont aussi décortiqués. Mais ici, on est en plein dedans. On comprend mieux, ou on croit mieux comprendre...
Dans le cas de Thierry Jonquet, l'homme explique l'écrivain qu'il était devenu. Militant de gauche, et même d'extrême-gauche, il s'était frotté à toute la misère du monde, en particulier dans les hôpitaux. Il en avait nourri une sorte de rage froide qu'il exprimait dans ses romans noirs - très noirs.
On lira par exemple, et pour ouvrir les yeux sur la face sombre de la société, Mémoire en cage, Ad vitam aeternam ou La vie de ma mère! Ou à peu près n'importe quel autre, qui vous donnera de toute manière envie d'aller plus loin.
Le dernier en date, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte, écrit dans la foulée d'émeutes violentes dans les banlieues françaises, pourrait être une bonne manière de le découvrir. Les faits dont il parle sont encore frais dans les mémoires - c'était il y a quatre ans - et le romancier applique à ces faits de société sa manière habituelle: entrer dans le contexte plutôt que de le décrire de l'extérieur. Cela donne, vous l'imaginez bien, un pouvoir singulier à la fiction. Elle donne un sens à des événements que, certes, les sociologues ont aussi décortiqués. Mais ici, on est en plein dedans. On comprend mieux, ou on croit mieux comprendre...
Dans le cas de Thierry Jonquet, l'homme explique l'écrivain qu'il était devenu. Militant de gauche, et même d'extrême-gauche, il s'était frotté à toute la misère du monde, en particulier dans les hôpitaux. Il en avait nourri une sorte de rage froide qu'il exprimait dans ses romans noirs - très noirs.
On lira par exemple, et pour ouvrir les yeux sur la face sombre de la société, Mémoire en cage, Ad vitam aeternam ou La vie de ma mère! Ou à peu près n'importe quel autre, qui vous donnera de toute manière envie d'aller plus loin.
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