La collection de poche 10/18 lance une opération de charme qui invite à la découverte d'écrivains encore peu connus. Pour trois titres bien précis, paraissant à raison d'un par mois, le lecteur qui n'est pas conquis peut être remboursé. Je vous passe les détails pratiques, tout est expliqué à l'intérieur de la bande qui orne les livres.
J'ai lu les deux premiers (le troisième ne sort que le 20 mai) et je n'ai aucune raison d'en demander le remboursement (d'autant que je n'ai pas de ticket de caisse, puisqu'ils m'ont été envoyés par l'éditeur).
Joey Goebel a imaginé une bien étrange manière de faire donner à de jeunes artistes prometteurs le meilleur d'eux-mêmes. Torturez l'artiste!, voilà le programme mis en application par la Nouvelle Renaissance qui se donne pour objectif de rehausser le niveau - assez lamentable, je suis bien d'accord - des arts populaires aux Etats-Unis.
Les recrues sont détectées très tôt: Vincent a sept ans quand il entre dans le circuit. Harlan sera son manager, et son rôle sera de le faire souffrir sans le détruire. Le procédé est efficace. Vincent devient, dans la chanson et à la télévision, un auteur de premier plan. Sa production tranche avec ce que donnent à entendre et à voir la plupart des autres créateurs.
Succès assuré, donc. Mais la manipulation est dangereuse. Harlan le savait. Vincent est au bord du gouffre. De plus, le manipulateur est lui-même manipulé, comme il finit par le comprendre. Le but final de l'opération n'était peut-être pas aussi noble qu'il y paraissait...
Un roman étonnant, d'un auteur que je ne connaissais pas, bien qu'il soit traduit par Claro, dont les choix ne sont jamais indifférents. Du coup, je crois bien que je vais lire aussi le nouveau Goebel, The Anomalies.
Kevin Brockmeier m'était tout aussi inconnu. J'avais tort: la revue Granta, qui publie régulièrement des anthologies de jeunes écrivains en se trompant rarement sur leur avenir (bien que sans les torturer), avait choisi celui-ci. Et Une brève histoire des morts est donc, assez logiquement, une autre révélation.
On se retrouve dans une ville étrange, l'équivalent d'un purgatoire où sont envoyés les morts. Ils y restent tant qu'un vivant pense à eux. Puis ils s'évaporent. L'atmosphère de l'endroit est évidemment étrange. La population ne cesse de croître, jusqu'au moment où elle commence à s'amenuiser.
Que se passe-t-il?
Une épidémie est apparue soudainement, l'humanité est en train de disparaître. Et il ne reste donc plus personne sur Terre pour penser aux défunts...
Pourtant, tous ceux qui ont connu Laura Byrd restent dans la ville. Serait-elle encore vivante? Sa participation à une expédition polaire avait tout, cependant, pour lui faire prendre les plus grands risques. Son aventure, avec en contrepoint l'existence des morts, devient un chant, une épopée à l'antique.
J'ai lu les deux premiers (le troisième ne sort que le 20 mai) et je n'ai aucune raison d'en demander le remboursement (d'autant que je n'ai pas de ticket de caisse, puisqu'ils m'ont été envoyés par l'éditeur).
Joey Goebel a imaginé une bien étrange manière de faire donner à de jeunes artistes prometteurs le meilleur d'eux-mêmes. Torturez l'artiste!, voilà le programme mis en application par la Nouvelle Renaissance qui se donne pour objectif de rehausser le niveau - assez lamentable, je suis bien d'accord - des arts populaires aux Etats-Unis.
Les recrues sont détectées très tôt: Vincent a sept ans quand il entre dans le circuit. Harlan sera son manager, et son rôle sera de le faire souffrir sans le détruire. Le procédé est efficace. Vincent devient, dans la chanson et à la télévision, un auteur de premier plan. Sa production tranche avec ce que donnent à entendre et à voir la plupart des autres créateurs.
Succès assuré, donc. Mais la manipulation est dangereuse. Harlan le savait. Vincent est au bord du gouffre. De plus, le manipulateur est lui-même manipulé, comme il finit par le comprendre. Le but final de l'opération n'était peut-être pas aussi noble qu'il y paraissait...
Un roman étonnant, d'un auteur que je ne connaissais pas, bien qu'il soit traduit par Claro, dont les choix ne sont jamais indifférents. Du coup, je crois bien que je vais lire aussi le nouveau Goebel, The Anomalies.
Kevin Brockmeier m'était tout aussi inconnu. J'avais tort: la revue Granta, qui publie régulièrement des anthologies de jeunes écrivains en se trompant rarement sur leur avenir (bien que sans les torturer), avait choisi celui-ci. Et Une brève histoire des morts est donc, assez logiquement, une autre révélation.
On se retrouve dans une ville étrange, l'équivalent d'un purgatoire où sont envoyés les morts. Ils y restent tant qu'un vivant pense à eux. Puis ils s'évaporent. L'atmosphère de l'endroit est évidemment étrange. La population ne cesse de croître, jusqu'au moment où elle commence à s'amenuiser.
Que se passe-t-il?
Une épidémie est apparue soudainement, l'humanité est en train de disparaître. Et il ne reste donc plus personne sur Terre pour penser aux défunts...
Pourtant, tous ceux qui ont connu Laura Byrd restent dans la ville. Serait-elle encore vivante? Sa participation à une expédition polaire avait tout, cependant, pour lui faire prendre les plus grands risques. Son aventure, avec en contrepoint l'existence des morts, devient un chant, une épopée à l'antique.
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