Quatorze moins six égalent huit. C'est le nombre de titres qui sont encore sélectionnés pour le prix Goncourt.
Six, ce sont les absents, retenus dans la première sélection. Pas de chance, Vassilis Alexakis, avec qui je m'entretenais hier à propos de son livre Le premier mot, n'est plus dans la deuxième liste. Pas davantage que Vincent Borel, dont j'ai fini de lire hier soir l'excellent Antoine et Isabelle. Marc Dugain (L'insomnie des étoiles) a disparu aussi malgré le savoir-faire et l'intelligence de son roman. Je n'ai pas lu, en revanche, les ouvrages de deux autres auteurs écartés, Patrick Lapeyre (La vie est brève et le désir sans fin, dont il se dit beaucoup de bien et qui me paraît un candidat solide pour le prix Femina) et Fouad Laroui (une année chez les Français, dont il ne se dit pas grand-chose). En revanche, j'ai lu (et descendu) Une forme de vie, d'Amélie Nothomb. Elle ne devait pas se faire beaucoup d'illusions et probablement n'aura-t-elle jamais le Goncourt. C'est très bien ainsi, pour un tas de raisons.
Huit, ce sont donc ceux qui restent.
Six, ce sont les absents, retenus dans la première sélection. Pas de chance, Vassilis Alexakis, avec qui je m'entretenais hier à propos de son livre Le premier mot, n'est plus dans la deuxième liste. Pas davantage que Vincent Borel, dont j'ai fini de lire hier soir l'excellent Antoine et Isabelle. Marc Dugain (L'insomnie des étoiles) a disparu aussi malgré le savoir-faire et l'intelligence de son roman. Je n'ai pas lu, en revanche, les ouvrages de deux autres auteurs écartés, Patrick Lapeyre (La vie est brève et le désir sans fin, dont il se dit beaucoup de bien et qui me paraît un candidat solide pour le prix Femina) et Fouad Laroui (une année chez les Français, dont il ne se dit pas grand-chose). En revanche, j'ai lu (et descendu) Une forme de vie, d'Amélie Nothomb. Elle ne devait pas se faire beaucoup d'illusions et probablement n'aura-t-elle jamais le Goncourt. C'est très bien ainsi, pour un tas de raisons.
Huit, ce sont donc ceux qui restent.
- Olivier Adam. Le cœur régulier (L'Olivier)
- Thierry Beinstingel. Retour aux mots sauvages (Fayard)
- Virginie Despentes. Apocalypse bébé (Grasset)
- Mathias Enard. Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Actes Sud)
- Michel Houellebecq. La carte et le territoire (Flammarion)
- Maylis de Kerangal. Naissance d’un pont (Verticales)
- Chantal Thomas. Le testament d'Olympe (Seuil)
- Karine Tuil. Six mois, six jours (Grasset)
Je n'ai pas lu encore Mathias Enard, Michel Houellebecq et Chantal Thomas. J'essaierai de le faire.
Parmi les romans que je connais, celui de Maylis de Kerangal me paraît le meilleur, et d'assez loin. S'il fallait établir un classement selon mes préférences, je placerais ensuite, dans l'ordre, ceux de Thierry Beinstingel, Olivier Adam, Karine Tuil et Virginie Despentes - qui n'est pas mal du tout, la sélection est donc plutôt bonne.
Mais je continue à croire que Michel Houellebecq sera récompensé cette année.
Pour suivre l'évolution de toutes les sélections des principaux prix littéraires 2010, voir cette page (on y trouve aussi les lauréats des prix déjà attribués).
Parmi les romans que je connais, celui de Maylis de Kerangal me paraît le meilleur, et d'assez loin. S'il fallait établir un classement selon mes préférences, je placerais ensuite, dans l'ordre, ceux de Thierry Beinstingel, Olivier Adam, Karine Tuil et Virginie Despentes - qui n'est pas mal du tout, la sélection est donc plutôt bonne.
Mais je continue à croire que Michel Houellebecq sera récompensé cette année.
Pour suivre l'évolution de toutes les sélections des principaux prix littéraires 2010, voir cette page (on y trouve aussi les lauréats des prix déjà attribués).
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