C'est parti pour la grande vague de nouveautés. Cette semaine, je ne sais combien de nouveaux romans vont entrer dans les librairies - ils sont déjà quelques-uns à l'avoir fait la semaine dernière - mais ils sont nombreux. Trop nombreux pour s'en faire une idée précise, car il faudrait avoir lu jour et nuit depuis deux ou trois mois afin d'y arriver (peut-être).
Il n'empêche: beaucoup de journaux et de magazines ont déjà fait leurs choix. En commençant par Les Inrockuptibles, qui affichaient la semaine dernière deux romanciers en couverture. Marie Darrieussecq et Jean-Philippe Toussaint sont les heureux élus, sans grands risques. Ils représentent des valeurs sûres. De la première, j'ai lu Il faut beaucoup aimer les hommes, excellent en effet, et je ne suis pas inquiet pour Nue, du second - Jean-Philippe Toussaint ne m'a jamais déçu.
Dans le domaine français, L'Express plaque six photos en ouverture de son panorama de la rentrée: Nancy Huston, Pierre Mérot, Eric-Emmanuel Schmitt, Brigitte Giraud, Karine Tuil et... Jean-Philippe Toussaint (deux votes, si on décide de compter ainsi). J'ai envie de lire tous leurs livres, sauf un qui ne me tente pas du tout (vous devinerez, ou non). Et celui de Karine Tuil, L'invention de nos vies, est tout simplement formidable. C'est mon premier coup de cœur de la saison, et aussi le premier entretien de rentrée que j'ai publié samedi dans Le Soir. Les abonnés de ce quotidien belge auront constaté que la rentrée y avait en effet été traitée en avant-première, au moins pour une partie.
Les premiers romans y ont trouvé une petite place, en particulier celui de Romain Puértolas, L'extraordinaire histoire du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. Il sort après-demain, vous pourrez lire ici, ce jour-là, l'entretien que nous avons réalisé la semaine dernière et dont seuls quelques extraits sont parus dans Le Soir.
Côté traductions, Richard Ford semble avoir les faveurs de la presse avec Canada. Libération a d'ailleurs choisi cet écrivain comme sujet de son portrait de dernière page ce matin. Il est aussi dans mon programme de lectures...
Et bien d'autres encore, j'y reviendrai au fil des jours et des semaines, sans oublier les rééditions au format de poche, annoncées elles aussi en abondance.
Le Puértolas donne envie.
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