Aux dernières nouvelles, comme le dirait Bibliobs, mais pas aujourd'hui, combien d'académiciens le jury du Prix Jean Giono compte-t-il? J'avoue n'en avoir rien su avant de consulter le lien vers lequel je vous renvoie, ils étaient deux l'an dernier, il semble n'y avoir plus que Frédéric Vitoux cette année, Erik Orsenna n'étant plus présent dans la liste fournie par mon excellent confrère. Je me posais la question, non seulement pour vous donner la réponse en même temps qu'à moi, parce qu'il faut craindre, mais pour le seul Vitoux donc, une surcharge de travail le 26 octobre, jour de proclamation du Prix Jean Giono (après une deuxième sélection le 3 octobre) qui est aussi celui du Grand Prix du roman de l'Académie français. Encore que, avec un peu de chance (pour Vitoux, car pour les lecteurs la malchance déjà signalée lors de ces derniers jours pour d'autres sélections se répéterait), les mêmes titres figureront de part et d'autre.
Car en effet, donc, bon sang, mais c'est bien sûr, le (mauvais) pli semble prix pris, les noms familiers sont là, deux ouvrages seulement (sur dix) n'apparaissaient jusqu'ici dans aucune sélection: ceux de Carine Fernandez et d'Alexandre Lacroix.
- Jean-Baptiste Andrea. Ma reine (L'Iconoclaste)
- Delphine Coulin. Une fille dans la jungle (Grasset)
- François-Henri Désérable. Un certain M. Piekielny (Gallimard)
- Carine Fernandez. Mille ans après la guerre (Les Escales)
- Olivier Guez. La disparition de Josef Mengele (Grasset)
- Alexandre Lacroix. La muette (Don Quichotte)
- Monica Sabolo. Summer (Lattès)
- Frédéric Verger. Les rêveuses (Gallimard)
- Alice Zeniter. L’art de perdre (Flammarion)
- Jean-René Van der Plaetsen. La nostalgie de l’honneur (Grasset)
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