Tragique début d'année dans le monde de l'édition. A peine avait-on appris la mort de Bernard de Fallois qu'arrivait la nouvelle de celle, le même jour, de Paul Otchakovsky-Laurens (à propos duquel, dans l'article publié ce matin dans Le Soir, la lettre "v" est malencontreusement restée coincée dans mon clavier - claier? - de sorte que son nom est écorché plusieurs fois, j'en suis dévolé).
Et puis, Aharon Appelfeld, dont l'oeuvre avait été bien traduite en France, est mort aussi. J'interdis la mort à partir d'aujourd'hui.
Franchement, on a déjà vu de meilleurs débuts pour une année éditoriale. Les deux disparus avaient donné leur nom à leur maison d'édition respective - mais seulement les initiales P.O.L. pour le second, ce qui m'a conduit plusieurs fois, allons-y pour les collections de fautes de frappe, à écrire "Cher Jean-Pol" à... Jean-Paul Hirsch. Du moins cette erreur-là avait-elle une explication évidente.
Tout a été dit ailleurs, et à la perfection sur les personnalités et les carrières de Bernard de Fallois et de Paul Otchakovsky-Laurens. Surtout dans Le Figaro en ce qui concerne le premier, et dans Libération en ce qui concerne le second. Ce seul détail est une information sur les familles, assez éloignées, auxquelles ils appartenaient.
L'un et l'autre vont laisser un manque, et au-delà de leurs familles.
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