Cette note n'est pas dans la ligne de celles que je publie habituellement ici. Elle vient d'ailleurs du blog plus "malgache" que je tiens par ailleurs. Mais, puisque je suis plutôt fier du travail accompli pour aboutir à l'ouvrage que je vais présenter, je vous en fais part...
Depuis des mois, certains lisent dans mon blog Actualité culturelle malgache, comme d'autres (ou les mêmes) dans Les Nouvelles, la chronique Madagascar il y a 100 ans. Dépouiller la presse de 1913 et ce qu'elle raconte d'une île annexée par la France est un exercice riche en informations. C'est par ailleurs souvent irritant.
Forcément, toute cette presse, en particulier celle qui s'écrit en français à Madagascar ou qui rend compte, en métropole, de l'état de la colonisation, est conduite par une seule idéologie. Il ne m'appartient pas de l'analyser, d'autres l'ont fait mieux que moi et continueront à le faire.
Il m'a paru important, en revanche, de m'y frotter, parce que l'ignorance est la pire des choses. De fouiller, jour après jour, ces vieilles gazettes, ces revues oubliées pour la plupart où le nom de Madagascar revenait souvent, et avec lui des études sur la faune, la flore, les habitants surtout (pas toujours gâtés dans les commentaires). Les dirigeants, aussi, gouverneur général et administration, cibles de critiques et de commentaires jusqu'à la caricature...
Ce qui a été publié depuis le début de l'année 2013, et dont le mois de janvier 1913 a déjà été regroupé dans un ouvrage, est assez loin de correspondre à l'intégralité de la récolte. En outre, pour des raisons de mise en page dans Les Nouvelles, je suis parfois amené à couper dans des articles, tout en essayant de ne pas leur faire perdre leur sens. Ne pouvant me résoudre à laisser se perdre les deux tiers de la récolte, je l'ai donc rassemblée dans un (gros) livre, disponible depuis hier sous forme d'ebook: Madagascar en 1913.
Pourquoi pas un livre papier, alors que j'imaginais déjà le début d'une collection de beaux ouvrages reliés? Parce que c'est épais, précisément (Amazon estime la version imprimée à 734 pages), et que le coût d'un tel ouvrage, frais de port en supplément, aurait allègrement dépassé les 50 €. Cela m'a paru excessif, d'autant qu'il était possible de rester dans une fourchette de prix bien plus raisonnable avec une version électronique.
La preuve par les deux plateformes sur lesquelles l'ouvrage est disponible à la vente:
- Lulu, intermédiaire habituel de la Bibliothèque malgache, au format epub - mais un ouvrage sans la couverture que, pour des questions techniques que je maîtrise mal, je ne suis pas parvenu à intégrer: 6,99 €
- Amazon, qu'il est inutile de présenter, avec la couverture et le risque d'un prix variable en fonction du cours du dollar (c'est leur devise de base), au format Kindle (Calibre, un logiciel gratuit, permet de convertir aisément en epub si on ne possède pas de liseuse spécifique): 7,49 €
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