L'avez-vous remarqué? La page d'accueil en français de Google Books est... en français et est devenue Google livres (en réalité, il y a peut-être longtemps, je n'y avais pas prêté attention avant aujourd'hui).
Je viens d'y retourner suite à la lecture d'un dossier que le Monde de ce jour consacre au grand débat engendré par le possible rapprochement entre la Bibliothèque nationale de France et Google Books - j'y avais d'ailleurs consacré une note en août, dans laquelle je constate que la francisation de la page d'accueil était déjà acquise à ce moment.
Voici les liens vers les articles du quotidien français, qui vous feront savoir ce que pensent du sujet des personnes responsables à divers titres:
Je viens d'y retourner suite à la lecture d'un dossier que le Monde de ce jour consacre au grand débat engendré par le possible rapprochement entre la Bibliothèque nationale de France et Google Books - j'y avais d'ailleurs consacré une note en août, dans laquelle je constate que la francisation de la page d'accueil était déjà acquise à ce moment.
Voici les liens vers les articles du quotidien français, qui vous feront savoir ce que pensent du sujet des personnes responsables à divers titres:
- Frédéric Mitterrand (ministre de la Culture). Posons les termes du débat, sans caricature
- Patrick Bazin (directeur de la Bibliothèque municipale de Lyon). Les termes de notre contrat avec Google sont équitables
- Emmanuel Hoog (PDF de l'Institut national de l'Audiovisuel). Le pacte faustien
- Jean Martin (avocat). Pour l'alliance du public et du privé
- Milad Doueihi (historien). Le numérique est un autre univers
Tout cela est intelligent et argumenté.
Mais je n'y trouve rien de nouveau par rapport à tout ce que j'ai pu lire ailleurs.
Je vais donc m'autoriser, moi qui ne suis ni un grand penseur, ni membre d'aucune institution, ni d'ailleurs grand-chose d'autre - sinon un utilisateur assidu des ressources bibliographiques disponibles sur Internet -, je vais donc m'autoriser, dis-je, une suggestion pratique. Un geste simple qui, s'il est multiplié, pourrait se révéler d'une grande efficacité le jour où Google livres - ou Gallica, car le service public n'est pas à l'abri - décide de faire payer ses services.
Tout éditeur d'un blog ou d'un site consacré à un sujet précis, quel qu'il soit, peut installer des fils RSS reprenant les dernières numérisations de Gallica ou de Google livres (par l'intermédiaire d'Internet Archive) sur le sujet en question, de sorte que toutes les personnes intéressées pourront charger les ouvrages et les multiplier en dehors des serveurs qui demanderont peut-être un jour une rémunération. Ce jour-là, nous nous échangerons gratuitement les fichiers...
C'est facile. La preuve, je l'ai fait, pour les ouvrages concernant Madagascar. L'exemple est ici. Il suffit de faire la même chose dans d'autres domaines...
Mais je n'y trouve rien de nouveau par rapport à tout ce que j'ai pu lire ailleurs.
Je vais donc m'autoriser, moi qui ne suis ni un grand penseur, ni membre d'aucune institution, ni d'ailleurs grand-chose d'autre - sinon un utilisateur assidu des ressources bibliographiques disponibles sur Internet -, je vais donc m'autoriser, dis-je, une suggestion pratique. Un geste simple qui, s'il est multiplié, pourrait se révéler d'une grande efficacité le jour où Google livres - ou Gallica, car le service public n'est pas à l'abri - décide de faire payer ses services.
Tout éditeur d'un blog ou d'un site consacré à un sujet précis, quel qu'il soit, peut installer des fils RSS reprenant les dernières numérisations de Gallica ou de Google livres (par l'intermédiaire d'Internet Archive) sur le sujet en question, de sorte que toutes les personnes intéressées pourront charger les ouvrages et les multiplier en dehors des serveurs qui demanderont peut-être un jour une rémunération. Ce jour-là, nous nous échangerons gratuitement les fichiers...
C'est facile. La preuve, je l'ai fait, pour les ouvrages concernant Madagascar. L'exemple est ici. Il suffit de faire la même chose dans d'autres domaines...
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