Je viens de terminer la lecture des Aubes écarlates, le quatrième roman de Leonora Miano. Un livre solide et âpre, qui pousse à la réflexion. Et qui suscite des questions.
Cela tombe bien, dans une heure, si tout se passe bien, je devrais avoir l'occasion de bavarder avec elle par téléphone. Les sujets se bousculent un peu dans ma tête. Je vais quand même, pour vous autant que pour moi, tenter de les organiser ici. Elle ne sait pas encore sur quel terrain je veux l'emmener - mais c'est celui de son livre, elle ne devrait donc pas être surprise. En voici, en avant-première, une visite rapide, où il manquera forcément les réponses de l'écrivaine. Ces réponses paraîtront, un de ces jours, dans Le Soir.
Cela tombe bien, dans une heure, si tout se passe bien, je devrais avoir l'occasion de bavarder avec elle par téléphone. Les sujets se bousculent un peu dans ma tête. Je vais quand même, pour vous autant que pour moi, tenter de les organiser ici. Elle ne sait pas encore sur quel terrain je veux l'emmener - mais c'est celui de son livre, elle ne devrait donc pas être surprise. En voici, en avant-première, une visite rapide, où il manquera forcément les réponses de l'écrivaine. Ces réponses paraîtront, un de ces jours, dans Le Soir.
- Cinquante après ce que Kourouma appelait Les soleils des indépendances, l'Afrique telle qu'elle est décrite ici semble désespérante...
- Face à cela, est-ce de la colère qu'on éprouve, avec la nécessité de la traduire en mots?
- La violence d'aujourd'hui semble être une négation de l'Histoire, en particulier celle de la traite négrière. A moins qu'elle en soit la continuation? Une ligne paraît se dessiner entre la traite et les enfants soldats...
- Pourquoi les romans ne sont-ils pas parus dans le même ordre que celui où ils ont été écrits? L'intérieur de la nuit a été suivi par Contours du jour qui vient, alors que Les aubes écarlates est le deuxième volet de cette "trilogie africaine".
- Je m'interroge sur l'usage de l'italique pour signaler (souligner?) certains mots: rebelles, combattants, révolution, communauté internationale... Parce qu'ils n'ont pas le même sens pour tout le monde?
- L'avenir de l'Afrique passe par les femmes, dit-on souvent. Ce roman semble en être une nouvelle illustration.
... et d'autres questions devraient surgir en cours de conversation, bien entendu.
Je lirai attentivement votre article dans le journal, histoire de connaître les réponses de cet auteur que j'aime de plus en plus.
RépondreSupprimerJ'ai lu ce roman il y a un petit mois maintenant et j'avais été charmée par son style.
Leiloona de Bric à Book