Le jeune Robert Clark ne s’est jamais préoccupé de moralité ni de légalité pour faire de l’argent. Capable de vendre l’alliance de sa mère comme les chevalières des diplômés de son lycée, il manque cependant d’habileté et se fait prendre un peu trop souvent. Mieux vaut l’éloigner du Canada et l’envoyer au Texas. Son frère Jim y travaille dans une bijouterie où il gagne des fortunes. Sans se préoccuper de moralité ni de légalité.
Fort Worth Deluxe Diamond Exchange, grande surface du bling-bling à la portée de tous, est un temple de l’arnaque. Les fausses Rolex arborent des certificats d’authenticité plus crédibles que les originaux. Les vraies Rolex se commandent avec un gros acompte dont le client ne reverra jamais la couleur, pas plus qu’il ne mettra la montre à son poignet. Les pierres précieuses s’achètent en vrac et sont revendues avec une plus-value qui ferait pâlir n’importe quel commerçant à moitié honnête. Mais l’affaire, portée par d’habiles et mensongères campagnes de publicité, tourne.
Jim, que la vertu n’étouffe pas, est dans son élément. Robert ne tarde pas à s’y trouver aussi bien, malgré quelques bouffées épisodiques de remords. Rapidement noyées dans les plaisirs auxquels l’argent donne accès. La boisson, le sexe et la drogue forment une trilogie magique devant laquelle tout le reste semble secondaire.
Clancy Martin lève le voile sur l’envers, voire l’enfer de la vente à tout prix. Et si Tout a un prix, le pouvoir est du côté de celui qui le fixe. Tandis que l’acheteur est un nigaud. Les meilleurs clients sont d’ailleurs appelés des pies. Ils fixent l’éclat de la marchandise convoitée jusqu’à être éblouis et perdre toute capacité de raisonnement. Sans imaginer ce qui se trame dans les coulisses d’un théâtre monté exclusivement en vue d’accroître leur appétit.
Le roman est féroce et d’une drôlerie grinçante basée sur une caricature qui fonctionne au mieux.
On en sort effrayé et apaisé.
Mais pas prêt à entrer dans une bijouterie de sitôt.
Fort Worth Deluxe Diamond Exchange, grande surface du bling-bling à la portée de tous, est un temple de l’arnaque. Les fausses Rolex arborent des certificats d’authenticité plus crédibles que les originaux. Les vraies Rolex se commandent avec un gros acompte dont le client ne reverra jamais la couleur, pas plus qu’il ne mettra la montre à son poignet. Les pierres précieuses s’achètent en vrac et sont revendues avec une plus-value qui ferait pâlir n’importe quel commerçant à moitié honnête. Mais l’affaire, portée par d’habiles et mensongères campagnes de publicité, tourne.
Jim, que la vertu n’étouffe pas, est dans son élément. Robert ne tarde pas à s’y trouver aussi bien, malgré quelques bouffées épisodiques de remords. Rapidement noyées dans les plaisirs auxquels l’argent donne accès. La boisson, le sexe et la drogue forment une trilogie magique devant laquelle tout le reste semble secondaire.
Clancy Martin lève le voile sur l’envers, voire l’enfer de la vente à tout prix. Et si Tout a un prix, le pouvoir est du côté de celui qui le fixe. Tandis que l’acheteur est un nigaud. Les meilleurs clients sont d’ailleurs appelés des pies. Ils fixent l’éclat de la marchandise convoitée jusqu’à être éblouis et perdre toute capacité de raisonnement. Sans imaginer ce qui se trame dans les coulisses d’un théâtre monté exclusivement en vue d’accroître leur appétit.
Le roman est féroce et d’une drôlerie grinçante basée sur une caricature qui fonctionne au mieux.
On en sort effrayé et apaisé.
Mais pas prêt à entrer dans une bijouterie de sitôt.
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