C'est le dernier article que j'ai publié l'année dernière, puisqu'il faut maintenant parler ainsi, dans Le Soir.
Et il concerne un livre étonnant - le mot est faible - de Leanne Shapton, au titre interminable: Pièces importantes et effets personnels de la collection Lenore Doolan et Harold Morris, comprenant livres, prêt-à-porter et bijoux.
En apparence, c’est d’une parfaite banalité. La vente des effets personnels de Lenore Doolan et Harold Morris ne peut intéresser personne. Si au moins c’était Britney Spears ou Madonna! Mais deux inconnus qui dispersent livres, vêtements, bijoux, photographies accumulés pendant leur vie commune n’ont aucune chance d’attirer les foules et on imagine mal que ces souvenirs aient provoqué des enchères étourdissantes le 14 février 2009 à New York chez Strachan & Quinn.
Le catalogue de cette vente cache, on s’en doute, quelque chose de moins banal. Une fiction sous une forme innovante. Une démarche qui s’apparente à celle d’un archéologue doublé d’un ethnologue: scruter les objets qui restent pour comprendre ce qui s’est passé et connaître les personnages sur lesquels les notices des pièces de la collection livrent quelques détails.
Et il concerne un livre étonnant - le mot est faible - de Leanne Shapton, au titre interminable: Pièces importantes et effets personnels de la collection Lenore Doolan et Harold Morris, comprenant livres, prêt-à-porter et bijoux.
En apparence, c’est d’une parfaite banalité. La vente des effets personnels de Lenore Doolan et Harold Morris ne peut intéresser personne. Si au moins c’était Britney Spears ou Madonna! Mais deux inconnus qui dispersent livres, vêtements, bijoux, photographies accumulés pendant leur vie commune n’ont aucune chance d’attirer les foules et on imagine mal que ces souvenirs aient provoqué des enchères étourdissantes le 14 février 2009 à New York chez Strachan & Quinn.
Le catalogue de cette vente cache, on s’en doute, quelque chose de moins banal. Une fiction sous une forme innovante. Une démarche qui s’apparente à celle d’un archéologue doublé d’un ethnologue: scruter les objets qui restent pour comprendre ce qui s’est passé et connaître les personnages sur lesquels les notices des pièces de la collection livrent quelques détails.
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