Quelque chose de prévu, ce week-end? Annulez! Le premier tome de Millénium est paru hier au format de poche, et vous n'aurez pas trop de deux jours pour le lire. Comment? Vous l'avez déjà lu? Bon, faites ce que vous voulez, alors. Mais, si ce n'est pas le cas, n'attendez plus. Il n'y a pas trop de belles expériences de lecture à faire pour manquer celle-ci. (Ce n'est pas vrai, il y en a des tas, des expériences de belles lectures. Mais je vous parle d'actualité: un roman tout frais sorti de presse.)C'est le best-seller absolu: trois ans dans les meilleures ventes de romans en France pour les trois volumes. Aux États-Unis, les deux premiers tomes de la trilogie sont en tête des ventes des poches et le dernier tome, deuxième des romans "hardcover". Un phénomène. Les hommes qui n'aimaient pas les femmes a été imprimé à 300.000 exemplaires. Même moi, qui ai pour habitude de ne tenir aucun compte des chiffres du marché du livre, je suis soufflé.
Cela suscite au moins la curiosité.
J'y suis donc allé voir de près, c'est-à-dire que j'ai lu ce premier tome. Je suis encore plus soufflé par le texte que par les chiffres. Impossible de décrocher dès les premières pages, et c'est un souffle puissant qui m'a porté jusqu'aux dernières, avec le regret d'en avoir déjà (?) fini. Franchement, si je n'avais eu que cela à faire (mais c'est la rentrée, comme vous savez), je me serais précipité sur le deuxième tome, et probablement ensuite sur le dernier.
Comment dire? J'ai été tout de suite intrigué par un mystère qui semble pourtant, dans le prologue, sans grande importance. Puis par Mikael Blomkvist, journaliste condamné pour un article. Puis par Lisbeth Salander, détective d'un genre particulier. Et par tous les autres autour d'eux. Et par la manière dont Stieg Larsson a articulé l'ensemble.
J'ai l'impression de ne pas m'en être remis. Je vous souhaite le même choc.
Une chose encore: peut-être avez-vous vu le film et préférez-vous vous en contenter. Je n'ai pas vu le film mais vous avez certainement tort. Il est impossible de rendre à l'écran la densité de ce roman.
Articles
Actes Sud sacrifie donc sa poule aux oeufs d'or ? Je ne m'attendais pas à voir la trilogie en poche avant un ou deux ans. 3 x 25 EUR c'est plus intéressant pour l'éditeur que 3 X 10 ou 11... Même quand on ajoute 300 000 aux 500 000 acheteurs déjà répertoriés en grand format. Personnellement, j'ai découvert ça au format Audiolib (les livres à écouter) et ça ne colle pas. Le roman est beaucoup trop bavard, le lecteur sur les CD est trop lent à mon goût, faudrait survoler certains passages répétitifs (il y en a, je t'assure...) et le survol en audio ne donne rien, alors qu'en lecture rapide, il est tout naturel.
RépondreSupprimerLes répétitions ne sont pas toujours inutiles, Nicolas, elles font même partie, ici, du mécanisme. Et j'ai moi aussi essayé d'écouter avant de lire - c'est insupportable. Mais je ne suis pas fait pour écouter des livres, seulement pour les lire. je dirais la même chose avec n'importe quoi.
RépondreSupprimerSi la première lecture m'a passionné effectivement, la seconde (plus attentive à la phrase qu'à l'histoire, puisqu'il s'agissait de corriger la version électronique que j'ai faite pour mon usage personnel) m'a montré toutes les faiblesses de l'écriture de Larsson. Quant au film, il est préférable de s'en passer (voir mon billet sur mon blog : http://aventinoblog-notes.blogspot.com/search/label/Larsson).
RépondreSupprimerDepuis longtemps j'attendais l'occasion de lire cette trilogie, et le livre audio m'en a donner l'occasion, m'introduire dans cet univers de Millenium, fut tellement prenant.
RépondreSupprimerJe dois avouer que certains détails répétitifs, comme les e-mails, m'ont un peu irrités, mais dans l'ensemble ce fut parfait, j'ai été complètement emporté dans ce récit.
Les quelques passages qui furent un peu plus difficile a suivre, du a la densité d'information qu'ils donnaient, seront ma bonne excuse pour relire ce livre a la première occasion (en version papier...) et combler les quelques passage qui n'ont pu s'ancrer clairement dans ma mémoire a l’écoute du livre audio