jeudi 8 décembre 2016

Le livre, ça va, ça vient (4)

60. C’est le nombre d’ouvrages réédités au format de poche entre lesquels j’ai le choix pour les cinq notules de la colonne dédiée chaque samedi dans Le Soir à cette catégorie de livres, pour la première semaine de janvier. Et encore, quand je dis que j’ai le choix, est-il possible d’éviter la relecture de Soumission, de Michel Houellebecq, qui sort cette semaine-là avec un tirage digne de l’attente de son éditeur, ou celle de D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan ? Voilà pour J’ai Lu et Le Livre de poche. Restent trois places pour un nombre bien plus élevé de collections… Vous me direz que j’ai encore le temps de réfléchir.

En revanche, pour ceux qui sont pressés, la rentrée littéraire de janvier (dont certains titres sont annoncés le 28 décembre en librairie) est déjà disponible. Pour une infime partie, certes, mais de manière tout à fait légale et même pour des lecteurs non professionnels – ceux-ci, je me réjouis d’en faire partie, reçoivent les livres depuis des semaines, voire des mois.
Mais voyez Six degrés de liberté, le roman de Nicolas Dickner (que l’on ne confondra pas avec Joël Dicker), à paraître aux Editions du Seuil le 5 janvier. Nicolas Dickner, originaire de Rivière-du-Loup (Canada), publie logiquement ses livres au Québec, où il a d’ailleurs reçu en 2005 le Prix des Libraires. En mars de l’année dernière, il a donc sorti son troisième roman chez Alto : Six degrés de liberté. On peut donc le lire depuis un an et demi.

Elena Ferrante intrigue autant qu’elle séduit, ou le contraire. Les « révélations » à propos de son identité, puisque le pseudonyme cache forcément quelqu’un, ont fait beaucoup de bruit il y a peu de temps. Comme dirait (aurait dit ?) Jacques Chirac, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Car, franchement, et entre nous, quel intérêt qu’une enquête sur le nom d’une romancière, et pourquoi ne pas plutôt lire ses livres ?
C’est ce que je fais pour l’instant, puisque, oui, oui, j’ai honte, je n’avais jamais ouvert un de ses romans. J’ai commencé par L’amie prodigieuse, où je me suis senti très bien, je continue dans la foulée avec le deuxième volume, Le nouveau nom (qui, tiens ! tiens ! sort en poche dans la première semaine de janvier), et je poursuivrai avec le troisième, Celle qui fuit et celle quireste, à paraître le 3 janvier. Soit un peu plus de 1 500 pages pour les trois quarts de ce qui est, je crois, une tétralogie – et j’aurai peut-être le regret de ne pas avoir attendu la fin de la traduction française pour cette longue plongée…

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