La pire horreur est peut-être celle qui vous englue dans un
quotidien maussade et bien réglé. Celui que vit Julie, la narratrice du Ventre idéal, la nouvelle qu’Adeline
Dieudonné a publiée le mois dernier chez son premier éditeur.
Jusqu’au moment où Marie a décidé de s’occuper d’elle comme
on investit dans un placement, Julie épilait. Elle faisait le maillot de Marie
de la même manière qu’elle s’occupait des autres clientes mais Marie l’aime
bien et tient à l’inviter chez elle pour déjeuner un dimanche avec son mari
Roger et leur fils Olivier. Célibataire, Olivier, comme Julie. Et gynécologue,
comme son père et sa mère.
Est-ce un déjeuner ou un examen en vue d’une embauche comme
ventre idéal et réceptacle du sperme d’Olivier ? Mère et père, et fils en
sus, d’ausculter, de pénétrer, de filmer, d’analyser le corps de la potentielle
future mère des enfants et petits-enfants. Dans le rôle de cobaye, Julie ne se
sent pas vraiment à l’aise. Mais, comme elle n’a jamais su dire non, elle
accepte, le troisième dimanche, la demande en mariage d’Olivier.
Ensuite, on vous laisse imaginer… Mais on vous prévient : ce sera plus terrifiant que dans votre délire. Donc, il faudra quand même lire pour savoir et ne pas regretter d’avoir manqué ça.
Ensuite, on vous laisse imaginer… Mais on vous prévient : ce sera plus terrifiant que dans votre délire. Donc, il faudra quand même lire pour savoir et ne pas regretter d’avoir manqué ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire