Le 26 février, Joël Dicker donnait en un tweet l'information que ses lectrices et lecteurs attendaient avec une certaine impatience.
Parution le 25 mars 2020.— Joel Dicker (@JoelDicker) January 24, 2020
Avant-première en Suisse le 17 mars.
Je me réjouis de vous retrouver enfin ! Séances de dédicaces en France, Belgique et Suisse, toutes les dates sur https://t.co/wdi3dtPvjv pic.twitter.com/uhEngkKGxj
Le 16 mars, c'était une tout autre chanson...
— Joel Dicker (@JoelDicker) March 16, 2020
Et, enfin, la délivrance...
IL ARRIVE LE 27 MAI !— Joel Dicker (@JoelDicker) April 23, 2020
Tellement hâte de pouvoir enfin partager mon nouveau roman avec vous ! pic.twitter.com/dAXykC582z
Il est loin d'être le seul, parmi les auteurs attendus depuis quelque temps dans les listes de meilleures ventes, à avoir dû patienter. Je ne vais pas vous faire la liste, mais quelques noms quand même, pour fixer les idées: Alexandre Jardin, Bernard Minier, Olivia Ruiz, l'inévitable Guillaume Musso... (Si quelqu'un a des nouvelles de Marc Levy... A-t-il profité des circonstances pour prendre une année sabbatique? Bien, bien...)
Il y a pire: les auteurs qu'on n'attend pas dans les listes des meilleures ventes mais qui comptent pour dix, cent, mille lectrices et lecteurs. On en parle forcément moins, et encore moins des livres théoriquement sortis à la mi-mars, confinés avant même d'avoir été posés sur les tables des librairies fermées entre-temps.
Depuis un gros mois, les éditeurs ont commencé à revoir leur copie - entendez leur programme. Prématurément pour certains, dont le calendrier ressemble désormais à un brouillon de Proust, paperolles comprises.
Les plus attentifs d'entre vous savent que j'intègre, au bas de cette page, un agenda des parutions. Oubliez-le pour quelques semaines encore, il ne correspond plus à rien - même si, parfois, les versions numériques sont sorties à la date prévue, le papier étant reporté à plus tard.
Et dire que nous sommes à un moment de l'année où la rentrée littéraire est, en principe, presque bouclée... Des parutions qui étaient prévues dans les carnets secrets des éditeurs en ont soudainement disparu, des romancières et des romanciers sont, encore bien plus que nous, dans le brouillard.
En attendant, comme personne n'a lu tout ce qui était paru depuis janvier, il ne manque pas vraiment de nourriture - sans rien dire des conseils (que je ne suis pas) pour supporter le confinement (je ne le suis pas, confiné) grâce à des ouvrages adaptés au contexte ou, au contraire, bien faits pour ouvrir un horizon trop bas.
Et puis, quand les nouveautés reviendront, on appréciera les retrouvailles avec l'actualité. Il n'y manquera, pour les lectures de livres imprimés, que l'odeur de l'encre fraîche - car elle aura eu le temps de se dissiper.
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