C'est souvent le cas à ce moment de l'année quand on jette les yeux sur les programmes de rentrée chez Gallimard: il y a abondance et de quoi hésiter devant le premier choix - pas nécessairement le bon, d'ailleurs, il sera plus sage d'attendre de lire pour se prononcer. Jonathan Coe? Philippe Forest? François Garde? Javier Marias? Olivier Rolin? Quelques noms pour les nouveaux livres desquels les dates de sortie ne sont pas encore précisées sur le site de l'éditeur. Le 22 août, en revanche, s'annoncent les ouvrages d'Aurélien Bellanger, Violaine Huisman, Sylvain Prudhomme, Monica Sabolo (oh! un transfert!), Karine Tuil et, le voici, Le ciel par-dessus le toit, de Nathacha Appanah - roman élu du jour non seulement par proximité géographique (Nathacha Appanah est née à Maurice, pas très loin de chez moi donc) mais aussi parce que ses livres précédents, depuis ses débuts en 2003 avec Les rochers de Poudre d'or, en passant par les très remarqués Le dernier frère (Prix du roman Fnac en 2007) et Tropique de la violence (Prix Femina des Lycéens en 2016) m'ont séduit...
Présentation de l'éditeur
«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
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