vendredi 27 décembre 2019

La rentrée d'hiver à la Fnac (et chez Claro)

Oui, moi aussi, j'ai basculé en 2020, même si quelques articles sont encore à paraître dans Le Soir samedi (oh! c'est déjà demain!) sur des livres de 2019. Après, actualité brûlante oblige, celui paru hier sur un ouvrage de 2020, le déjà célèbre Consentement de Vanessa Springora, désormais ennemie jurée de Josyane Savigneau.
La Fnac s'intéresse aussi à la rentrée d'hiver, même si aucun prix littéraire n'est lié à la sélection qu'elle en fait - au contraire de la rentrée d'automne. Vingt romans et récits pour annoncer janvier, équitablement répartis entre les deux principaux genres, mais cinq (six?) traductions seulement dans un choix où la littérature française domine donc, et de loin. Jugez vous-mêmes.
  • Blandine de Caunes. La mère morte (Stock)
  • Sandrine Collette. Et toujours les forêts (Lattès)
  • Aurélien Delsaux. Pour Luky (Noir sur blanc)
  • Joseph Denize. Quand on parle du diable (Julliard)
  • Jean Echenoz. Vie de Gérard Fulmard (Minuit)
  • Iegor Gran. Les services compétents (POL)
  • Fabien Henrion. Plunk (Plon)
  • Régis Jauffret. Papa (Seuil)
  • Marcus Malte. Aires (Zulma)
  • Mesha Maren. Sugar Run (traduit par Juliane Nivelt, Gallmeister)
  • Gaëlle Nohant. La femme révélée (Grasset)
  • Joseph O'Connor. Le bal des ombres (traduit par Carine Chichereau, Rivages)
  • Delia Owens. Là où chantent les écrevisses (traduit par Marc Amfreville, Seuil)
  • Karina Sainz Borgo. La fille de l'Espagnole (traduit par Stéphanie Decante, Gallimard)
  • Guillaume Sire. Avant la longue flamme rouge (Calmann-Lévy)
  • Charles Sitzenstuhl. La Golf blanche (Gallimard)
  • Deb Spera. Le chant de nos filles (traduit par on ne sait qui, on s'en fout chez Charleston)
  • Vanessa Springora. Le consentement (Grasset)
  • Min Tran Huy. Les inconsolés (Actes Sud)
  • Cherise Wolas. La résurrection de Joan Ashby (traduit par Carole Hanna, Delcourt)

Claro n'a pas choisi vingt titres mais un seul dont il a dit je ne sais combien de fois sur Twitter ces dernières semaines à quel point il avait été secoué par Enfant de perdition, de Pierre Chopinaud. J'aurais voulu le lire avant les vingt de la Fnac, mais il ne m'est pas encore passé sous les yeux. Cela ne tardera pas trop, j'espère.
(Oui, Jean-Paul, j'aurais mieux fait de vous envoyer un message plutôt que cette bouteille à la mer, je sais...)

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