Je n'ai pas pu vous l'annoncer hier, la faute à des remplacements de poteaux dans le quartier, vous savez, ces poteaux qui supportent les fils grâce auxquels l'électricité est acheminée jusqu'à chez moi - et mes voisins. Mais celles et ceux qui suivent la vie littéraire en Belgique savent déjà que Vinciane Moeschler est la lauréate, cette année, du Prix Rossel pour Trois incendies (Stock).
La romancière n'a pas tort de dire, dans l'entretien qu'elle a donné au Soir après avoir appris la bonne nouvelle: «C’est une belle histoire par rapport à ce livre, qui est sorti au mois de mai et qui n’a pas eu énormément de visibilité.»
En effet, je ne l'avais absolument pas vu passer, la visibilité n'avait pas été assurée. On se contentera donc, pour le roman de cette autrice franco-suisse (le cas est rare dans le palmarès du prix) installée depuis longtemps en Belgique, de copier ce qu'en dit l'éditeur.
Beyrouth, 1982. Avec son Rolleiflex, Alexandra, reporter de guerre, immortalise la folie des hommes. Mais le massacre de Chatila est le conflit de trop. Ne comprenant plus son métier, cet étrange tango avec la mort, elle éprouve le besoin vital de revoir sa mère, Léa…
Celle-ci, née en Belgique, a connu une enfance brutale, faite de violence et de secrets. Alors que sa mémoire s’effrite, sa fuite des Ardennes sous les assauts des nazis lui revient, comme un dernier sursaut avant le grand silence.
Et puis il y a Maryam, la fille d’Alexandra, la petite-fille de Léa. Celle qui refuse la guerre, se sent prête à aimer et trouve refuge auprès des animaux…
De Beyrouth à Buenos Aires en passant par Bruxelles, Berlin et Brooklyn, Vinciane Moeschler brosse le portrait de trois femmes, trois tempéraments — trois incendies.
Pour en savoir plus, et surtout lire un extrait du roman, suivez ce lien qui sera votre guide.
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