lundi 28 avril 2014

Lire sur smartphone (mais pas que)

Chère cousine,

Non, je ne t'oublie pas, même si je ne t'ai pas donné de nouvelles depuis un certain temps. Mais je me suis absenté trois jours (et demi), et le rythme de mes activités, déjà soutenu en temps normal, s'en est trouvé encore accéléré depuis le retour.
J'ai pour l'instant, à côté de moi, et en cours de lecture:
Deux livres au format de poche reçus par la poste, en Folio (Les désarçonnés, de Pascal Quignard) et en Rivages poche qui accueille maintenant des écrivains de langue française (So Long, Luise, de Céline Minard, un roman auquel je n'ai pas du tout accroché quand il est paru, mais que je dois relire jusqu'au bout pour savoir si je reste sur cette impression ou si, à la lumière du dernier roman de cette écrivaine, que j'ai aimé, il n'est pas nécessaire de réévaluer mon avis).
Un énorme roman d'Anne-Marie Garat, Dans la main du diable (Actes Sud), paru en 2006, emprunté à la médiathèque de l'Institut français de Madagascar pour un travail d'anthologie que je construis patiemment autour de la Grande Guerre.
Ma liseuse, dans laquelle deux livres, reçus par courriel sous forme de fichiers, sont ouverts: Ceux du Nord-Ouest, de Zadie Smith (Gallimard) et Le dernier tigre rouge, de Jérémie Guez (10/18), l'un au format ePub, l'autre en PDF.
Mon smartphone, sur lequel j'ai presque fini de lire Quand les colombes disparurent, de Sofi Oksanen, qui ressort au Livre de poche, et qui appartient à ma bibliothèque personnelle au format ePub.
Car, oui, après une longue période de résistance à la sophistication d'appareils téléphoniques dont je ne voyais pas à quoi ils pouvaient servir - sinon à téléphoner, justement, ce qui me préservait de la tentation d'achats coûteux -, j'ai craqué. Moi qui disais: je n'achèterai de smartphone que le jour où il fera mon café, je suis depuis quelques mois propriétaire d'un de ces engins.
En revanche, je lis sur ce smartphone. Après une expérience non concluante avec une tablette - un mauvais achat très bas de gamme, écran en plastique très rapidement rayé malgré un usage prudent, mémoire insuffisante, et je passe d'autres détails -, je suis convaincu par la lecture sur smartphone.
Bien sûr, elle ne se conçoit qu'au format ePub, tant à l'évidence le PDF n'est pas adapté à ce petit écran. Bien sûr, les pages sont petites. mais les caractères sont adaptés à diverses situations, l'écran rétroéclairé permet un confort satisfaisant même quand la lumière est faible. A condition de choisir le logiciel idéal. Aldiko n'est pas désagréable mais j'ai vraiment trouvé mon bonheur le jour où j'ai installé Moon+ Reader. La quantité et la finesse des réglages sont telles que l'affichage me convient parfaitement. Quand je suis en ville pour quelques heures, ma lecture tient dans la poche - quand je suis absent plusieurs jours, en revanche, la liseuse m'accompagne aussi.
Ceci dit, mon smartphone ne fait toujours pas le café.
Et, comme je te le disais plus haut, je n'ai pas abandonné le papier.
Et toi, chère cousine, sur quel(s) support(s) lis-tu?
Je t'embrasse,
ton cousin


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