On retient son souffle, les jurées du Femina ont fait leur avant-dernier tour de table avant la réunion finale du 25 octobre, cela va arriver très vite. Six romans français ont été écartés, et non des moindres si l'on en juge s'après les rumeurs favorables qui les accompagnaient dans leur parcours vers la consécration. Ceux de Jean-Baptiste Del Amo, de Gaël Faye, d'Eric Vuillard, notamment, ne sont plus retenus. Il en reste cinq, dont la critique pense dans l'ensemble le plus grand bien. Et moi aussi, pour les trois et demi que j'ai lus.
Côté traductions, où la convergence des jurys est moindre, en raison du plus petit nombre de prix qui s'y attachent, il reste cinq romans aussi, parmi lesquels celui de Gonçalo M. Tavares a fait, je crois, l'unanimité chez ses lecteurs (je n'en suis pas encore).
Et les essais voient arriver, il était temps, l'ouvrage de Pascale Robert-Diard qui s'ajoute aux quatre sauvés de la sélection précédente. Ce qui fait, chiffre magique de l'année, encore cinq.
Ils sont tous ici:
Romans français
- Nathacha Appanah, Tropique de la violence (Gallimard)
- Luc Lang. Au commencement du septième jour (Stock)
- Marcus Malte, Le garçon (Zulma)
- Laurent Mauvignier. Continuer (Minuit)
- Thierry Vila, Le cri (Grasset)
- Rabih Alameddine, Des vies de papier (Les Escales)
- Petina Gappah, Le livre de Memory (JC Lattès)
- Edna O'Brien, Les petites chaises rouges (Sabine Wespieser)
- Valerio Romao, Autisme (Chandeigne)
- Gonçalo M. Tavares, Matteo a perdu son emploi (Viviane Hamy)
- Ghislaine Dunant. Charlotte Delbo, La vie retrouvée (Grasset)
- Tristan Garcia. La vie intense, une obsession moderne (Autrement)
- Jacques Henric. Boxe (Seuil)
- IVénus Khoury-Ghata. Les derniers jours de Mandelstam (Mercure de France)
- Pascale Robert-Diard. La déposition (L’Iconoclaste)
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