J'attendais la première sélection du Prix Interallié un peu plus tôt - mais les jurés (dans leur cas, pas question d'écrire les juré.e.s) sont un peu fâchés avec le calendrier et, en tout cas, ne sont pas les maîtres des horloges. Ainsi, la décision finale sera prise, d'après Livres Hebdo, dans la semaine du 12 novembre. Un modèle de précision! Et dans quel restaurant?
Dix titres pour l'instant, peut-être moins, peut-être d'autres, les 10 et 24 octobre, je note volontiers les dates mais je ne m'affolerai pas (et vous non plus, j'espère) si rien ne vient ces jours-là.
- Laurence Cossé. Nuit sur la neige (Gallimard)
- David Diop. Frère d’âme (Seuil)
- Paul Greveillac. Maîtres et esclaves (Gallimard)
- Stéphane Hoffmann. Les belles ambitieuses (Albin Michel)
- Olivia de Lamberterie. Avec toutes mes sympathies (Stock)
- Philippe Lançon. Le lambeau (Gallimard)
- Alexandre Najjar. Harry et Franz (Plon)
- Camille Pascal. L’été des quatre rois (Plon)
- Thomas B. Reverdy. L’hiver du mécontentement (Flammarion)
- Boualem Sansal. Le train d’Erlingen (Gallimard)
Il ne manque plus que la sélection du Grand Prix du roman de l'Académie française (ce sera jeudi) pour être au complet. Mais, dès la semaine prochaine, soyons prêts: les deuxièmes sélections vont faire mal...
Un certain nombre de prix, appelons-les mineurs, ont été attribués ces derniers jours. Je les ai suivis d'un œil tandis que l'autre (et tous mes doigts) étaient occupés à configurer un nouvel ordinateur et à y rapatrier les fichiers qui se trouvaient dans le précédent - il a bien mérité une semi-retraite...
Je signale donc qu'Adeline Dieudonné a engrangé une troisième récompense, le Prix Filigranes, pour son premier roman, La vraie vie.
David Diop a reçu le Prix Patrimoines-BPE pour Frères d'âme, sélectionné dans d'autres listes encore (on fera le point en fin de semaine, quand l'Académie française sera rentrée de ses longs congés). Je vous en ai parlé en détail il y a plus d'un mois.
Et Boris Bergmann est le lauréat du Prix littéraire de la Vocation pour Nage libre, paru au début de l'année.
Issa, prénom hérité du Mali, ne trouve pas sa
place dans son quartier de Paris, le 19e arrondissement. Seul le bac
aurait pu lui donner un espoir, mais il vient de le rater. Comme Elie, son seul
ami. Juif, fuyant son beau-père, fuyant tout, Elie n’est lui-même qu’à la
piscine. Il y entraîne Issa, qui n’aime pas ça. Mais cela change tout, et
l’écriture nerveuse donne le rythme d’une transfiguration. Sans certitude
absolue, ceci dit.
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