S'il n'y en avait qu'un, ce serait le Goncourt, dont rêvent écrivains et éditeurs. Mais il y en a beaucoup d'autres, il s'en crée sans cesse des nouveaux, et en cette saison où les prix littéraires occupent une place dans l'actualité, j'invite celles et ceux qui s'en amusent à consulter de temps à autre la page des prix littéraires 2011 où je recense les principales récompenses au fur et à mesure qu'elles sont annoncées, ainsi que les sélections pour les lauriers encore à distribuer.
L’Académie française, qui ouvrira le bal des prétendants le 27 octobre, n'a conservé que trois romans, ceux de Sorj Chalandon, Laurence Cossé et Jean Rolin. Les deux premiers nommés sont encore dans la liste de l'Interallié, Jean Rolin a disparu de toutes les autres sélections, tandis que Sorj Chalandon fait une résistance remarquée (et remarquable? je ne l'ai pas encore lu) au Goncourt, dont la dernière liste, dans dix jours, clarifiera la situation.
Alexis Jenni, primo-romancier de l'année, s'y trouvera-t-il encore? Actuellement, il est omniprésent. Le Renaudot, le Femina et le Médicis l'ont aussi sur leurs tablettes.
Lucie Cauwe, dans Le Soir de ce matin (ben oui!), outre qu'elle me fait le plaisir de conseiller la consultation de la page que je signalais plus haut, fait le point sur les six prix déjà cités, auxquels elle ajoute Décembre, Flore et Jean Giono. Sorj Chalandon et Alexis Jenni sont nommés quatre fois chacun. Les suivent, avec trois nominations, Simon Liberati, Delphine de Vigan, Morgan Sportès et Carole Martinez.
Affaire à suivre, et livres à lire encore. (En ce qui me concerne, parmi ceux-là, ceux de Sorj Chalandon et de Morgan Sportès.)
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