C'est bien beau, pensez-vous (du moins si j'en crois la courbe du nombre de pages vues ces derniers jours), de nous balader à travers la presse dans ce qui se lisait en janvier 1912.
Mais si, en outre, on pouvait lire nous-mêmes quelques-uns de ces ouvrages, est-ce que ce ne serait pas mieux encore?
Je dis oui. Et, pour répondre à cette question non encore exprimée, sinon par moi tout seul, ici, je vous ai fabriqué un petit - non, un gros - livre électronique au format EPub. Malheureusement à vendre - il faut bien rémunérer un peu le travail. Mais à prix d'ami: moins de cinq euros pour un volume comptant plus d'un million de signes, c'est-à-dire, en comptant à la louche, l'équivalent d'un livre papier de plus de 600 pages.
Il s'agit, si tout va bien, d'une nouvelle collection, à parution mensuelle, d'où le titre: Bibliothèque 1912: 1. Janvier. J'y réédite trois titres dont il est question dans les articles évoqués à travers les notes de blog publiées depuis le début d'une année encore très jeune et pourtant déjà bien pleine. Soit L'homme qui a perdu son moi, d'André Beaunier, Lettres de jeunesse à Henri Vandeputte, de Charles-Louis Philippe, et L'aile, de Jean Richepin.
Je vous suggère de faire l'expérience, quitte à ne pas la renouveler le mois prochain si elle ne vous a pas convaincu. Mais, l'ayant vécue de mon côté (et avec une attention soutenue, car il s'agissait aussi de corriger la copie pour obtenir un résultat de qualité), j'ai pris un immense plaisir à découvrir des ouvrages relativement peu connus qui, sans être les chefs-d’œuvre de leur temps, m'ont fait sentir l'air de celui-ci.
C'est comme se balader dans la bibliothèque oubliée d'un aïeul cultivé, secouer des pages poussiéreuses (sans la poussière, dans ce cas-ci) et compter sur le hasard (d'accord, je le manipule un peu, ce hasard) pour partir dans une exploration littéraire datée...
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