Oui, en français tel que je l'ai appris dans des grammaires déjà anciennes, le masculin l'emporte sur le féminin, même si j'imagine qu'on a, depuis, trouvé une autre manière de le dire. Il y a en tout cas trois lauréats au Prix Femina - un homme et deux femmes, mais remontez d'une ligne ou deux si ce pluriel masculin vous gêne (il me gêne aussi, comment faire?).
Christophe Boltanski, au deuxième tour, a été préféré à Charif Majdalani - qui était mon favori - et c'est donc La cache, son premier roman, qui est couronné cet année. Un excellent roman, d'ailleurs, dans lequel on entre comme dans un immeuble qu'on visiterait non pour l'acheter mais pour connaître la vie de ses habitants. Ils ont des parcours d'exception, à différents titres. On s'attache à eux. A certains plus que d'autres, bien entendu, mais leurs portraits par fragments émeuvent sans que jamais l'auteur utilise la corde sensible.
Par six voix contre cinq à La zone d'intérêt, de Martin Amis, La couleur de l'eau, de Kerry Hudson, a été choisie pour le Prix du roman étranger.
Dans la catégorie des essais, Emmanuelle Loyer et son Claude Levi-Strauss (Flammarion) pourront arborer la bande du Femina.
Je ne vous en dis pas plus long, l'orage menace...
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