lundi 4 décembre 2017

Emploi du temps

Que se passe-t-il, dans une ville du sud de Madagascar, au cours d'un dimanche comme les autres?
  • 5 heures. Lever, débarbouillage, café, quelques mofo kida en guise de petit-déjeuner, lecture du JDD, du Parisien, de L'Equipe. Notes de blog.
  • 7 heures. Complément d'enquête sur l'année 1917 à Madagascar, fouilles dans les journaux français. Abondance d'articles sur la mort de Ranavalona III à Alger, le 24 mai. Avec des souvenirs de la reine vivante à cette occasion, qui me rappellent d'autres articles antérieurs. Il y aurait peut-être quelque chose à bâtir autour d'elle? Entre deux chargements de pages, je fouine aussi du côté des auteurs dont l'oeuvre entre dans le domaine public en 1918. Je retiens trois noms: Tristan Bernard, Léon Frapié, Charles-Ferdinand Ramuz. Là aussi, quelque chose à faire. Tristan Bernard? Je charge des livres...
  • 9h30. Quelques achats - journaux malgaches, sandwich pour le midi - avant de me poser dans un bar, devant une bière, en compagnie de Patrick Grainville et de son prochain roman, Falaise des fous. Une histoire de la peinture à Etretat, entre autres choses, et la vie du narrateur avance...
  • 11h30. Retour à la maison, chargements complémentaires en vue d'éditions en 2018, c'est dans moins d'un mois, ne traînons pas. Sandwich, eau gazeuse.
  • 13 heures. Sieste. Le monde peut s'écrouler.
  • 14 heures. C'est décidé: j'attaque Tristan Bernard. Un premier livre, d'ailleurs son premier, passe à la moulinette de la reconnaissance de caractères, pendant que je réfléchis à des choix complémentaires (pas de théâtre, mais un roman policier, des contes?) application de quelques macros, lecture approfondie pour corriger le texte issu d'une copie assez moyenne. J'en suis à la moitié environ.
  • 17 heures. Une heure de pause. Une bière au bar du coin.
  • 18 heures. 31 décembre 1893, Léon Suberbie réfléchit à la manière de sécuriser son exploitation aurifère. L'année a été rude, entre les inondations et les attaques de bandes armées qui ont tué des dizaines d'ouvriers ainsi que, scandale, quelques Blancs.
  • 19h30. Patrick Grainville.
  • 11h15. Arrivée de l'eau dans les tuyaux. Corvée de remplissage seau par seau, 160 litres environ à transporter sur un rythme accordé avec le faible débit.
  • 0h15. Le stock liquide est reconstitué. Retour à Patrick Grainville, en pleine Grande Guerre.
  • 1h30. J'éteins la tablette, je sombre doucement. Demain est un autre jour...

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