Livres Hebdo fait écho, coup sur coup, aux bilans littéraires de l'année tels que les ont établis les rédactions de Lire et du Point. C'est de saison, on ne va pas le leur reprocher. Mais franchement, tels quels, ces bilans ne servent pas à grand-chose - pour ne pas dire à rien. C'est une telle accumulation de titres, rangés ou non par catégories, qu'un libraire chevronné n'y retrouverait pas ses titres préférés, quand bien même ils y sont peut-être.
Tempérons cette irritation (qui n'a rien à voir avec une éventuelle mauvaise nuit, car, merci de vous en inquiéter, j'ai bien dormi). Transposées dans les pages des magazines, ces bilans prendront peut-être un certain relief.
En attendant, je vous renvoie aux listes publiées par Livres Hebdo et je retiens une seule chose, l'élection du Lambeau, de Philippe Lançon, comme meilleur livre de l'année par Lire, titre honorifique et mérité renforcé par sa présence dans les choix du Point - ainsi que par des dizaines de milliers de lecteurs, le Femina et un Renaudot spécial. Ne retenir que cela peut sembler un peu court mais c'est tellement incontestable...
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