Nicolas Ancion l'a fait, et j'ai donc craqué à quelques paragraphes de la fin. (Voir les épisodes précédents, si vous tombez sur cette note sans savoir de quoi il s'agit.)
Au dernier moment, le titre a changé, je le découvre donc au milieu de la nuit. C'est devenu Une très petite surface et la fin, avec des chapitres de plus en plus courts... je ne la raconterai évidemment pas pour ne pas gâcher le plaisir.
Maintenant, comme il le dit à la fin de son texte, l'écrivain va se reposer avant de passer au stade des corrections. Il a "pondu", si vous me permettez l'expression, à flux tendu un récit qui tient la route sans être forcément exceptionnel. Mais plaisant.
Sur la page du Soir où le roman était publié en ligne et au fur et à mesure de sa rédaction, certains lecteurs s'interrogent sur l'utilité de cette démarche. J'ai envie de dire qu'elle est en effet totalement inutile - et donc belle. Du moins ceux qui ne râlaient pas ont-ils pu suivre un exercice de création en direct, ce qui n'est pas rien.
A ma modeste mesure, publiant mes commentaires en direct, j'aurai peut-être montré un peu le fonctionnement d'un lecteur, dont la pensée prend parfois des chemins différents de celui de l'écrivain.
Et, maintenant, je vais passer à d'autres acteurs de la Foire du Livre de Bruxelles, dont je rappelle qu'elle est ouverte jusqu'à lundi.
P.S. Je n'ai pas eu le temps de demander à Philippe Meurisse, l'auteur de la photo ci-dessus, l'autorisation de l'utiliser. J'espère qu'il ne m'en voudra pas.
Salut Nicolas! Bravo pour ton exploit, c'est quand même plus que pas mal d'écrire d'une traite (grâce aux gaufres de Liège?) un long texte qui se tient et a de la tenue. Quant à ton survêtement vert et blanc (du plus bel effet?)... Outre que ce sont les couleurs du club de foot où je jouais enfant sur les hauteurs de Liège...
RépondreSupprimerEt m... aux mauvais coucheurs et pisse-froids de toutes sortes qui ne se sentent bien que dans la critique et la démolition évidemment parées des meilleures intentions (lutte contre la société marchande etc.). Bon retour à Carcassonne (en Boeing?)- et peut-être à bientôt au téléphone.