Je lis les romans de Maxence Fermine depuis une dizaine d'années. Il ne m'a jamais déçu. Ni tout à fait comblé. Souvent, j'ai l'impression qu'il lui manque un tout petit rien pour atteindre la quasi perfection. Je l'écris souvent dans mes articles, ce qui ne lui a pas échappé...
Cette fois, dans Le papillon de Siam, il met ses pas dans ceux de Henri Mouhot, un peu oublié aujourd'hui mais dont la redécouverte du site d'Angkor a fait un des grands explorateurs français du 19e siècle.
Comme je n'avais pas encore eu l'occasion d'interroger Maxence Fermine sur son travail d'écrivain, je l'ai fait cette fois-ci, pour vous.
Comment êtes-vous tombé sur Henri Mouhot, dont le nom n'est plus très célèbre?
J'ai découvert Henri Mouhot en lisant son récit de voyage publié chez Olizane, un peu suranné et colonialiste, mais qui a suscité ma curiosité. Cela m'a donné envie de voir plus loin, et surtout de raconter sa vie d'aventurier, qui était celle d'un personnage de roman. Ce récit est actuellement réédité chez Arléa.
Qu'est-ce qui vous frappé chez lui au point d'en faire un personnage de roman?
J'aurais voulu vivre ce qu'il a vécu, mais sans mourir à 35 ans, donc se mettre à sa place et vivre par procuration cette quête insensée me semblait plus sage que de me perdre corps et âme dans la profondeur des jungles asiatiques.
Dans la dédicace que vous me faites, vous dites que Le papillon de Siam est "une esquisse avant beaucoup mieux". Un peu d'ironie par rapport à mes remarques répétitives, ou l'annonce d'un projet ambitieux?
Je suis en train d'écrire un "gros" roman, plus ambitieux d'un point de vue littéraire et spirituel, que j'espère terminer un jour. Il se passe en Guadeloupe et se nomme Rhum Caraïbes. Dans ce livre, je voudrais rassembler toute la magie de la vie et de la folie des hommes autour d'une chronique familiale sur trois générations. C'est en quelque sorte une ode à la divinisation de la nature (je suis panthéiste), un poème à la vie et à ce qui la rend sacrée.
Cette fois, dans Le papillon de Siam, il met ses pas dans ceux de Henri Mouhot, un peu oublié aujourd'hui mais dont la redécouverte du site d'Angkor a fait un des grands explorateurs français du 19e siècle.
Comme je n'avais pas encore eu l'occasion d'interroger Maxence Fermine sur son travail d'écrivain, je l'ai fait cette fois-ci, pour vous.
Comment êtes-vous tombé sur Henri Mouhot, dont le nom n'est plus très célèbre?
J'ai découvert Henri Mouhot en lisant son récit de voyage publié chez Olizane, un peu suranné et colonialiste, mais qui a suscité ma curiosité. Cela m'a donné envie de voir plus loin, et surtout de raconter sa vie d'aventurier, qui était celle d'un personnage de roman. Ce récit est actuellement réédité chez Arléa.
Qu'est-ce qui vous frappé chez lui au point d'en faire un personnage de roman?
J'aurais voulu vivre ce qu'il a vécu, mais sans mourir à 35 ans, donc se mettre à sa place et vivre par procuration cette quête insensée me semblait plus sage que de me perdre corps et âme dans la profondeur des jungles asiatiques.
Dans la dédicace que vous me faites, vous dites que Le papillon de Siam est "une esquisse avant beaucoup mieux". Un peu d'ironie par rapport à mes remarques répétitives, ou l'annonce d'un projet ambitieux?
Je suis en train d'écrire un "gros" roman, plus ambitieux d'un point de vue littéraire et spirituel, que j'espère terminer un jour. Il se passe en Guadeloupe et se nomme Rhum Caraïbes. Dans ce livre, je voudrais rassembler toute la magie de la vie et de la folie des hommes autour d'une chronique familiale sur trois générations. C'est en quelque sorte une ode à la divinisation de la nature (je suis panthéiste), un poème à la vie et à ce qui la rend sacrée.
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