J'aimerais que ça ne devienne pas une habitude. Ça ne m'amuse pas trop, d'ouvrir Zapculture (téléchargeable en suivant le lien sur l'image) avec la voix d'un disparu. Je me voyais pourtant mal ne pas rendre un bref hommage à Jean Ferrat, mort samedi. Ce qui vous permet d'écouter (de réécouter, je suppose) le début de La montagne, un de ses plus grands succès, sinon son plus grand (0'25"-1'53").
Takeshi Kitano, lui, est bien vivant. Et très présent dans l'actualité puisque trois événements le portent, ces jours-ci, à l'avant de la scène - ce qui ne doit pas le déranger outre mesure, puisqu'il est aussi, entre autres choses, acteur et animateur de télévision. Son nouveau film, Achille et la tortue, vient de sortir. Dernier volet d'une trilogie consacrée à l'art - et en particulier à l'artiste qu'il est - avec un clin d'œil à Zénon sur le paradoxe duquel repose la structure du film. Il expose ses peintures jusqu'au 12 septembre à la Fondation Cartier, sous le titre: Gosse de peintre. Et une rétrospective de son œuvre cinématographique se tient jusqu'au 21 juin au Centre Pompidou. L'émission Tout arrive (France Culture) l'a interviewé (1'53"-4'27").
Dans la même émission (et le même jour, d'ailleurs, c'était jeudi), Dee Dee Bridgewater était de passage pour présenter son nouvel album, Eleanora Fagan (1917-1959): To Billie With Love From Dee Dee. La plus francophile des chanteuses de jazz, comme on l'appelle souvent, parle donc en français de Billie Holiday à qui elle rend hommage dans ce disque. Elle avait découvert sa voix et sa musique en 1986 - l'année de son installation à Paris - en jouant son rôle dans Lady Day. Comme elle le raconte ici, elle n'avait pas été conquise d'emblée (4'27"-6'36").
C'est dans Laissez-vous tenter (RTL) que j'ai "repiqué" un bout d'entretien avec un auteur de polars best-seller depuis des années (6'36"-7'18"). Chaque fois qu'un roman de Harlan Coben est traduit, il grimpe très vite dans les listes de meilleures ventes. C'est pareil quand un titre est réédité au format de poche. Il vient de publier une nouvelle aventure de son héros récurrent, Myron Bolitar, un ancien sportif devenu agent qui a aussi travaillé pour le FBI. Sans laisser d'adresse est le neuvième volume de ses aventures.
"De Paris à New York en passant par Londres et la Nouvelle-Angleterre, entre services secrets, réseaux terroristes et scientifiques corrompus, une machination infernale orchestrée par un Harlan Coben au sommet de son art. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, Myron tombe des nues quand il reçoit l'appel de Terese, dont il est sans nouvelles depuis sept ans. "Rejoins-moi. Fais vite..." À peine arrivé à Paris, le cauchemar commence... Qui en veut à la vie de Terese? Quels secrets lui a-t-elle cachés? Pourquoi le Mossad, Interpol et la CIA les traquent-ils sans relâche? Enlèvements, meurtres, menace islamiste, manipulations génétiques, complots internationaux... Un suspense au coeur d'une actualité brûlante, par le maître de vos nuits blanches."
J'aime beaucoup Thomas Gunzig. Ses livres. Le bonhomme. Les chroniques qu'il tient dans le journal où je travaille moi aussi. J'ai donc été très heureux de l'entendre l'autre jour dans Mauvais genre (France Culture), dont je vous propose la présentation (l'émission peut encore s'écouter sur le site, comme c'est le cas de presque toutes celles dont je reprends des extraits):
"Rencontre, ce soir, dans Mauvais Genres, avec l'écrivain bruxellois Thomas Gunzig, et ce à l'occasion de publications récentes parues aux éditions Au diable vauvert: Assortiment pour une vie meilleure, recueil de nouvelles, de monologues et de textes dramatiques maniant avec une verve experte humour noir et critique incendiaire de la vie familiale, sociale et politique; 10.000 litres d'horreur pure, hommage au cinéma fantastique et horrifique contemporain."
Mais, dans le passage que j'ai choisi, il parle d'un métier que nous avons pratiqué tous les deux (bien que pas en même temps, ni dans le même établissement): librairie. Une leçon de modestie pour un écrivain (7'18"-7'57").
Enfin, grâce à Laissez-vous tenter, anticipons un peu le mois d'avril, au début duquel sortira un nouveau disque d'Alain Souchon. Enregistré en public lors de sa dernière tournée, il affirme très simplement dans son titre: Est chanteur. (Au cas où nous ne le saurions pas...)
Depuis trente-cinq ans qu'il nous en...chante, on éprouve toujours le même plaisir à le retrouver. Le voici donc (7'57"-9'32").
Bonne écoute, et à la semaine prochaine si tout va bien.
Takeshi Kitano, lui, est bien vivant. Et très présent dans l'actualité puisque trois événements le portent, ces jours-ci, à l'avant de la scène - ce qui ne doit pas le déranger outre mesure, puisqu'il est aussi, entre autres choses, acteur et animateur de télévision. Son nouveau film, Achille et la tortue, vient de sortir. Dernier volet d'une trilogie consacrée à l'art - et en particulier à l'artiste qu'il est - avec un clin d'œil à Zénon sur le paradoxe duquel repose la structure du film. Il expose ses peintures jusqu'au 12 septembre à la Fondation Cartier, sous le titre: Gosse de peintre. Et une rétrospective de son œuvre cinématographique se tient jusqu'au 21 juin au Centre Pompidou. L'émission Tout arrive (France Culture) l'a interviewé (1'53"-4'27").
Dans la même émission (et le même jour, d'ailleurs, c'était jeudi), Dee Dee Bridgewater était de passage pour présenter son nouvel album, Eleanora Fagan (1917-1959): To Billie With Love From Dee Dee. La plus francophile des chanteuses de jazz, comme on l'appelle souvent, parle donc en français de Billie Holiday à qui elle rend hommage dans ce disque. Elle avait découvert sa voix et sa musique en 1986 - l'année de son installation à Paris - en jouant son rôle dans Lady Day. Comme elle le raconte ici, elle n'avait pas été conquise d'emblée (4'27"-6'36").
C'est dans Laissez-vous tenter (RTL) que j'ai "repiqué" un bout d'entretien avec un auteur de polars best-seller depuis des années (6'36"-7'18"). Chaque fois qu'un roman de Harlan Coben est traduit, il grimpe très vite dans les listes de meilleures ventes. C'est pareil quand un titre est réédité au format de poche. Il vient de publier une nouvelle aventure de son héros récurrent, Myron Bolitar, un ancien sportif devenu agent qui a aussi travaillé pour le FBI. Sans laisser d'adresse est le neuvième volume de ses aventures.
"De Paris à New York en passant par Londres et la Nouvelle-Angleterre, entre services secrets, réseaux terroristes et scientifiques corrompus, une machination infernale orchestrée par un Harlan Coben au sommet de son art. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, Myron tombe des nues quand il reçoit l'appel de Terese, dont il est sans nouvelles depuis sept ans. "Rejoins-moi. Fais vite..." À peine arrivé à Paris, le cauchemar commence... Qui en veut à la vie de Terese? Quels secrets lui a-t-elle cachés? Pourquoi le Mossad, Interpol et la CIA les traquent-ils sans relâche? Enlèvements, meurtres, menace islamiste, manipulations génétiques, complots internationaux... Un suspense au coeur d'une actualité brûlante, par le maître de vos nuits blanches."
J'aime beaucoup Thomas Gunzig. Ses livres. Le bonhomme. Les chroniques qu'il tient dans le journal où je travaille moi aussi. J'ai donc été très heureux de l'entendre l'autre jour dans Mauvais genre (France Culture), dont je vous propose la présentation (l'émission peut encore s'écouter sur le site, comme c'est le cas de presque toutes celles dont je reprends des extraits):
"Rencontre, ce soir, dans Mauvais Genres, avec l'écrivain bruxellois Thomas Gunzig, et ce à l'occasion de publications récentes parues aux éditions Au diable vauvert: Assortiment pour une vie meilleure, recueil de nouvelles, de monologues et de textes dramatiques maniant avec une verve experte humour noir et critique incendiaire de la vie familiale, sociale et politique; 10.000 litres d'horreur pure, hommage au cinéma fantastique et horrifique contemporain."
Mais, dans le passage que j'ai choisi, il parle d'un métier que nous avons pratiqué tous les deux (bien que pas en même temps, ni dans le même établissement): librairie. Une leçon de modestie pour un écrivain (7'18"-7'57").
Enfin, grâce à Laissez-vous tenter, anticipons un peu le mois d'avril, au début duquel sortira un nouveau disque d'Alain Souchon. Enregistré en public lors de sa dernière tournée, il affirme très simplement dans son titre: Est chanteur. (Au cas où nous ne le saurions pas...)
Depuis trente-cinq ans qu'il nous en...chante, on éprouve toujours le même plaisir à le retrouver. Le voici donc (7'57"-9'32").
Bonne écoute, et à la semaine prochaine si tout va bien.
petit bonus ,réservé aux étudiants auditeurs de ce magazine, et habitant "Madagascar"
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http://www.dailymotion.com/video/xcmrth_extrait-2007-fargier-jean-paul-m-la_news
Jean Ferrat , le léger et le grave - Rediffusion des émissions du 23 au 27 février 2004- par Hélène Hazéra -redif 15 mars 2010
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